Categories
Tattuva-Kattalei-Fr

SECTION – VI : Dix étapes de l’âme

TESA – KARIYAM (தெச காரியம்)

Note : L’expression tesa – kariyam signifie, littéralement, les dix choses. Ici, il se réfère aux dix principaux états ou positions de l’âme dans son organisme, le microcosme humain. Ces états impliquent toutes les relations de l’âme avec le Tattuvam ici mises en évidence dans la mesure où ils ont une incidence sur son caractère moral et religieux, ainsi que sur son état actuel et ses perspectives. Ce sont des sujets qui appartiennent exclusivement aux initiés, ou qui ont suivi un cours régulier de théologie hindoue, et qui ont progressé jusqu’à la dernière étape de la vie religieuse, appelée gnana – patham, la voie de la sagesse.

Les Tesa-Kariyam sont les suivants, à savoir;

  1. Tattuva-Rupam (தத்துவ ரூபம்), la forme (ou corps) des Tattuvam
  2. Tattuva Terisanam (தத்துவ தெரிசனம்), la vision des Tattouves
  3. Tattuva-Sutti (தத்துவ சுத்தி), la Pureté (ou Purification) du Tattuvam
  4. Attuma-Rupam (ஆத்தும ரூபம்), la forme propre de l’âme
  5. Attuma-Terisanam (ஆத்தும தெரிசனம்), la vision de l’âme
  6. Attuma Sutti (ஆத்தும சுத்தி), la pureté de l’âme
  7. Siva Rupam (சிவரூபம்), la forme propre de Sivan (ou Sivan, en tant que divinité incarnée)
  8. Siva-Terisanam (சிவ தெரிசனம்), la vision de Sivan
  9. Siva-Yokam (சிவ யோகம்), l’Union avec Sivan
  10. Siva-Pokam (சிவபோகம்), la jouissance de Sivan.

Note : Ces états sont d’abord très brièvement définis, puis, à l’exception des trois premiers, répétés et expliqués plus en détail.

I. Tattuva – Rupam est la forme visible sous laquelle l’âme perçoit le Mukkunam (ou est amenée pleinement sous leur influence), et amenée à comprendre leur existence.

Note : C’est la condition de l’âme incarnée dans sa première étape d’illumination spirituelle. Les Trois Kunam sont la source ultime de toute qualité ou caractère chez l’homme, et peuvent être indéfiniment développés et étendus. Mais le développement le plus générique et le plus important est triple, ce qui fait neuf kunam. Selon un autre auteur, les trois sont les suivants. Sattuvika-kunam, la bonté, produit l’illulmination et la douceur dans la pensée, la parole et l’action. Opérant dans ces directions, il devient une « lumière infaillible et parfaite pour l’âme qui l’excite et la rend prête à manger le fruit de son propre fait ». Rasatha-kunam, passion, produit pour l’âme la propension à l’occupation excessive dans la pensée, la parole et l’action, et l’aspérité dans la même chose. Par ces moyens, il prépare l’âme à recevoir le plaisir et la douleur, selon son kanmam, ou la loi de son destin. Tamatha-kunam suscite l’arrogance, ce kunam égoïste qui dit: « Il n’y en a pas comme moi », etc., et la volonté, ou la volonté dépravée. Par ces moyens, il accueille tous les objets sensuels et les amène à l’âme.

La première étape du progrès spirituel de l’âme est un degré de connaissance de soi, par lequel elle a une vue de ces kunam, et de ses relations avec eux.

II. Tattuva-Terisanam est l’état dans lequel l’âme découvre la nature de son existence avec les Tattuvam, et la méthode dans laquelle ils opèrent (ou comment elle vit en eux).

III. Tattuva-Sutti est l’état dans lequel l’âme en vient à comprendre que les Tattuvam sont distincts d’elle-même, et dans lequel ils retirent leur influence (ou cessent d’influencer l’âme).

IV. Attuma Rupam est l’état dans lequel l’âme en vient à comprendre que la forme appelée gnanam est la forme réelle (ou une réalité ferme).

Note : L’âme a déjà été illuminée par Sivagnanam, la lumière, ou la sagesse, de Sivan, bien qu’elle ne le sache pas. Il découvre maintenant qu’il existe une existence réelle dans laquelle « Il vit, et se déplace, et a son être », et par l’intermédiaire duquel il a fait toutes ses découvertes et avancées antérieures, bien qu’il ne comprenne pas encore sa véritable relation avec ce gnanam.

V. Attuma – Terisanam est l’état dans lequel l’âme en vient à comprendre pleinement Tattuva – Terisanam, et quand elle rite supérieur à l’influence des Tattuvam; mais elle considère maintenant, que c’est par sa propre compréhension qu’elle a ainsi avancé.

VI. Attuma – Sutti est l’état dans lequel l’âme comprend ses propres pouvoirs propres de l’esprit, et est prête à dire que c’est Sivan qui accorde des faveurs à la fois dans le pentame (பெந்தம்), ses enchevêtrements organiques, et mutti (முத்தி), son état libéré.

Note : La doctrine enseignée ici est que l’âme, à ce stade, a appris que tout ce qu’elle a pu attribuer à elle-même, ou à sa propre compréhension et à ses propres pouvoirs, à tout moment, devrait être accrédité à Sivan, en raison de son libre arbitre direct; et que cette agence est en stricte conformité avec les lois du kanmam,  destin.

VII. Siva-Rupam est l’état dans lequel l’âme apprend que Sivan existe sous la forme de gnanam, qui est hors de portée des trente-six Tattuvam, et dont le mode d’existence et de fonctionnement est incompréhensible et ineffable.

Note : Cette forme divine, Siva, Rupam, est ce que l’âme devrait aspirer à atteindre. C’est un état de béatitude que l’intellect humain ne peut ni appréhender ni décrire. La découverte maintenant faite est, telle est la forme propre de Sivan et telle peut être la forme, ou l’incarnation, de l’âme.

VIII. Siva-Terisanam est l’état dans lequel l’âme apprend que c’est ce gnanam qui fait connaître les trente-six Tattuvam à l’âme, les explique, et libère l’âme de leur contrôle, et aussi, qu’il donne à l’âme une vue d’elle-même.

IX. Siva-Yokam est l’état dans lequel l’âme s’enfonce dans Gneyam (ஞேயம்) le dieu qui est incarné dans le gnanam, et devient le possesseur (ou sujet) du gnanam (ou devient lui-même un gneyam ou sivam).

Note : L’âme ici se revêt d’habiliments divins. Vêtu de gnanam, il est prêt à être associé à Dieu, à être pour toujours dans une union si étroite avec Lui, qu’à former l’unité dans la dualité, un attuvitham (அத்துவிதம்), comme celui de l’âme et du corps.

X. Siva-Pokam est l’état dans lequel l’âme comprend que ce gnanam ne le quittera jamais, et dans lequel il existe en tant que gnanam, ou sous la forme de Siva-gnanam.

Subdivisions et explications complémentaires des sept derniers du Tesa-Kariyam.

I. Subdivisions d’Attuma-Rupam

Dans cet état, l’âme existe en tant que possesseur des formes d’ichchei, le désir; gnanam, sagesse et kirikei, action.

1. En tant que sujet de l’ichchei, l’âme désire et poursuit les nécessités et le confort de la vie.

2. En tant que sujet du gnanam, il adopte une vision discriminante des choses.

3. En tant que sujet de kirikei, l’âme travaille (ou agit), et poursuit et détient toutes choses comme sa propre propriété.

II. Subdivisions d’Attuma Terisanam

Dans cet état, l’âme a une vue d’elle-même en ichchei, en kirikei et en gnanam.

1. Lorsque l’âme est arrivée à ce stade, l’ichchei, la passion, vivra et opérera à travers l’Antakaranam.

2. Lorsque son kirikei est actif, l’âme étant à ce stade, elle opérera à travers le Kanmentiriyam, Organes d’Action.

3. Maintenant, l’âme renonce à ces objets sensibles, comme n’appartenant pas à un être spirituel (un sage), et se rétablit, et se tient debout (ou abandonne les vanités du sens, et s’attache aux réalités).

III. Explication d’Attuma Sutti

Attuma Sutti est l’état dans lequel, lorsque l’âme s’est vue, elle découvre à la fois la méthode par laquelle elle connaît toutes choses à l’aide de Sivan, et aussi la façon dont Sivan se manifeste à l’âme; et quand il se trouve dans le Gnana-Satti de Sivan comme son propre gnana-satti, étant dissocié à la fois du malam et du Sivan.

IV. Subdivisions de Siva Rupam

Sivan ainsi que l’âme, dans le microcosme humain a la triple forme d’ichchei, la passion; gnanam, sagesse; et kirikei, l’action.

1. Ichchei est la forme sous laquelle Il désire libérer les âmes en mutti.

2. Gnanam est la forme sous laquelle Il appréhende, dans une vue connectée, le kanmam des âmes (ou toutes leurs transactions de l’éternité).

3. Kirikei est la forme sous laquelle, afin qu’il puisse y avoir pour les âmes un ajustement approprié de leur kanmam. Il connaît toute l’agrégation de leurs kanmam depuis l’éternité, à la fois ceux qui sont prêts à être annulés, et ceux qui ne le sont pas; les rassemble, et amène l’âme à manger (expérimenter) ce qui reste, et ainsi les amène à une fin.

V. Explication de Siva – Terisanam

Afin de se révéler aux âmes, Sivan fait en sorte que le kanmam s’en éloigne. À cette fin, Il se présente sous trois formes et accorde Sa faveur (ou grâce éclairante). Ces trois formes instrumentales à travers lesquelles il brille sur l’âme, sont (les trois lingam, qui sont désignés par) les termes il, elle, elle.

VI. Explication de Siva – Yokam

Lorsque l’âme est ainsi favorisée par Sivan, Il cache les trois formes sous lesquelles Il se tient, et dans lesquelles Il développe toutes choses ; et, quand Il produit le Tattuvam et l’âme, et fait vivre et opérer le kanmam de l’âme, Il se cache de la vue de l’âme, dans Sa propre forme propre. Dans ce Sivan le plus parfait, c’est l’âme béatifiée (qui s’enfonce ; et perdant toute distinction entre l’intérieur et l’extérieur, elle voit Sivan tel qu’Il est, et entre dans une telle union avec Lui, qu’ils cessent d’être deux ou de former avec Dieu une unité dans la dualité).

Note : Les commentateurs natifs représentent cette union de l’âme avec Dieu, comme étant effectuée par Siva-gnanam, qui est dans ce cas Siva Satti, ou Arul Satti (அருள் சத்தி). Elle enveloppe l’âme comme d’un faisceau de lumière sacrée, l’effullgence de Sivan; afin que l’âme devienne, pour ainsi dire, identifiée à Elle, et participe à toutes Ses joies. Et Elle étant une partie essentielle de la Déité, l’âme est, par ce moyen, amenée dans cette union la plus parfaite avec Dieu. La forme propre de l’âme est maintenant Siva – gnanam, et donc l’âme est un sivam.

VII. Explication de Siva – Pokam

L’âme debout sous la forme de Para-Satti, et étant un participant de Ses joies, et Sivan, qui est le fondement du plaisir, et l’âme, ayant ainsi cessé d’être deux, Siva-anupokam (சிவ அநுபோகம்), la délectation divine, jaillit dans l’âme. Ainsi, cette jouissance de l’âme avec Sivan provient de Sivan, tout comme la chaleur du feu et la fraîcheur de l’eau.


Categories
Tattuva-Kattalei-Es

SECCIÓN – VI: Diez Etapas del Alma

TESA – KARIYAM (தெச காரியம்)

Nota: La expresión tesa – kariyam significa, literalmente, las diez cosas. Aquí se refiere a los diez estados o posiciones principales del alma en su organismo, el microcosmos humano. Estos estados involucran todas las relaciones del alma con el Tattuvam resaltadas aquí en la medida en que afectan su carácter moral y religioso, así como su estado actual y perspectivas. Estos son temas que pertenecen exclusivamente a los iniciados, o que han tomado un curso regular de teología hindú, y que han progresado a la última etapa de la vida religiosa, llamada gnana – patham, el camino de la sabiduría.

Los Tesa-Kariyam son los siguientes, a saber;

  1. Tattuva-Rupam (தத்துவ ரூபம்), la forma (o cuerpo) de tattuvam
  2. Tattuva Terisanam (தத்துவ தெரிசனம்), la visión de los Tattouves
  3. Tattuva-Sutti (தத்துவ சுத்தி), la Pureza (o Purificación) de Tattuvam
  4. Attuma-Rupam (ஆத்தும ரூபம்), la forma propia del alma
  5. Attuma-Terisanam (ஆத்தும தெரிசனம்), la visión del alma
  6. Attuma Sutti (ஆத்தும சுத்தி), la pureza del alma
  7. Siva Rupam (சிவரூபம்), la forma propia de Sivan (o Sivan, como una deidad encarnada)
  8. Siva-Terisanam (சிவ தெரிசனம்), la visión de Sivan
  9. Siva-Yokam (சிவ யோகம்), Unión con Sivan
  10. Siva-Pokam (சிவபோகம்), el disfrute de Sivan.

Nota: Estos estados se definen primero muy brevemente y luego, con la excepción de los tres primeros, se repiten y explican con más detalle.

I. Tattuva – Rupam es la forma visible en la que el alma percibe el Mukkunam (o es llevada completamente bajo su influencia), y conduce a comprender su existencia.

Nota: Esta es la condición del alma encarnada en su primera etapa de iluminación espiritual. Los Tres Kunam son la fuente última de cualquier cualidad o carácter en el hombre, y pueden desarrollarse y expandirse indefinidamente. Pero el desarrollo más genérico e importante es triple, lo que hace nueve kunam. Según otro autor, los tres son los siguientes. Sattuvika-kunam, bondad, produce ilustración y gentileza en el pensamiento, el habla y la acción. Operando en estas direcciones, se convierte en una “luz infalible y perfecta para el alma que la excita y la prepara para comer el fruto de su propia creación”. Rasatha-kunam, pasión, produce para el alma la propensión a la ocupación excesiva en el pensamiento, la palabra y la acción, y la aspereza en el mismo. Por estos medios, prepara el alma para recibir placer y dolor, de acuerdo con su kanmam, o la ley de su destino. Tamatha-kunam despierta arrogancia, ese kunam egoísta que dice: “No hay nadie como yo”, etc., y fuerza de voluntad, o voluntad depravada. Por estos medios, da la bienvenida a todos los objetos sensuales y los lleva al alma.

La primera etapa del progreso espiritual del alma es un grado de autoconocimiento, por el cual tiene una visión de estos kunam y sus relaciones con ellos.

II. Tattuva-Terisanam es el estado en el que el alma descubre la naturaleza de su existencia con los Tattuvam, y el método en el que operan (o cómo vive en ellos).

III. Tattuva-Sutti es el estado en el que el alma llega a comprender que los Tattuvam son distintos de sí mismos, y en el que retiran su influencia (o dejan de influir en el alma).

IV. Attuma Rupam es el estado en el que el alma llega a comprender que la forma llamada gnanam es la forma real (o una realidad firme).

Nota: El alma ya ha sido iluminada por Sivagnanam, la luz, o sabiduría, de Sivan, aunque ella no lo sabe. Ahora descubre que hay una existencia real en la que “Vive, se mueve y tiene su ser”, y a través de la cual ha hecho todos sus descubrimientos y avances anteriores, aunque aún no entiende su verdadera relación con este gnanam.

V. Attuma – Terisanam es el estado en el que el alma llega a comprender completamente Tattuva – Terisanam, y cuando ritos superiores a la influencia del Tattuvam; pero ahora considera, que es por su propia comprensión que ha avanzado así.

VI. Attuma – Sutti es el estado en el que el alma entiende sus propios poderes de la mente, y está lista para decir que es Sivan quien concede favores tanto en el pentam (பெந்தம்), sus enredos orgánicos, como en mutti (முத்தி), su estado liberado.

Nota: La doctrina que se enseña aquí es que el alma, en este punto, ha aprendido que cualquier cosa que pueda haberse atribuido a sí misma, o a su propio entendimiento y poderes, en todo momento, debe ser acreditada a Sivan, debido a su libre albedrío directo; y que esta agencia está en estricta conformidad con las leyes de kanmam,   destino.

VII. Siva-Rupam es el estado en el que el alma aprende que Sivan existe en forma de gnanam, que está más allá del alcance de los treinta y seis Tattuvam, y cuyo modo de existencia y funcionamiento es incomprensible e inefable.

Nota: Esta forma divina, Siva, Rupam, es lo que el alma debe aspirar a alcanzar. Es un estado de felicidad que el intelecto humano no puede aprehender ni describir. El descubrimiento que ahora se hace es, tal es la forma apropiada de Sivan y tal puede ser la forma, o encarnación, del alma.

VIII. Siva-Terisanam es el estado en el que el alma aprende que es este gnanam el que da a conocer el alma los treinta y seis Tattuvam, los explica y libera al alma de su control, y también, que le da al alma una visión de sí misma.

IX. Siva-Yokam es el estado en el que el alma se hunde en Gneyam (ஞேயம்) el dios que se encarna en el gnanam, y se convierte en el poseedor (o sujeto) del gnanam (o se convierte en un gneyam o sivam).

Nota: El alma aquí está vestida con habilidades divinas. Vestido de gnanam, está listo para ser asociado con Dios, para estar para siempre en una unión tan estrecha con Él, para formar unidad en la dualidad, un attuvitham (அத்துவிதம்), como el del alma y el cuerpo.

X. Siva-Pokam es el estado en el que el alma entiende que este gnanam nunca lo dejará, y en el que existe como un gnanam, o en la forma de Siva-gnanam.

Subdivisiones y explicaciones adicionales de los últimos siete del Tesa-Kariyam.

I. Subdivisiones de Attuma-Rupam

En este estado, el alma existe como poseedora de las formas de ichchei, deseo; gnanam, sabiduría y kirikei, acción.

1. Como sujeto del ichchei, el alma desea y persigue las necesidades y comodidades de la vida.

2. Como sujeto de gnanam, adopta una visión discriminatoria de las cosas.

3. Como sujeto de kirikei, el alma trabaja (o actúa), y persigue y mantiene todas las cosas como su propia propiedad.

II. Subdivisiones de Attuma Terisanam

En este estado, el alma tiene una visión de sí misma en ichchei, kirikei y gnanam.

1. Cuando el alma haya llegado a esta etapa, el ichchei, la pasión, vivirá y operará a través de Antakaranam.

2. Cuando su kirikei está activo, el alma está en esta etapa, operará a través de los Kanmentiriyam, Órganos de Acción.

3. Ahora el alma renuncia a estos objetos sensibles, por no pertenecer a un ser espiritual (un sabio), y se recupera, y se levanta (o abandona las vanidades del significado, y se adhiere a las realidades).

III. Explicación de Attuma Sutti

Attuma Sutti es el estado en el que, cuando el alma se ha visto a sí misma, descubre tanto el método por el cual conoce todas las cosas con la ayuda de Sivan, como también la forma en que Sivan se manifiesta al alma; y cuando está en el Gnana-Satti de Sivan como su propio Gnana-satti, disociándose tanto de malam como de Sivan.

IV. Subdivisiones de Siva Rupam

Tanto Sivan como el alma, en el microcosmos humano tiene la triple forma de ichchei, pasión; gnanam, sabiduría; y kirikei, la acción.

1. Ichchei es la forma en que Él desea liberar almas en mutti.

2. Gnanam es la forma en que Él aprehende, en una visión conectada, el kanmam de las almas (o todas sus transacciones de la eternidad).

3. Kirikei es la forma en la que, para que pueda haber para las almas un ajuste adecuado de su kanmam. Él conoce toda la agregación de sus kanmam desde la eternidad, tanto los que están listos para ser anulados, como los que no lo están; los reúne, y lleva el alma a comer (experimentar) lo que queda, y así los pone fin.

V. Explicación de Siva – Terisanam

Para revelarse a las almas, Sivan hace que el kanmam se aleje de él. Con este fin, Él viene en tres formas y concede Su favor (o gracia iluminadora). Estas tres formas instrumentales a través de las cuales brilla en el alma, son (los tres lingam, que son designados por) los términos él, ella, ella.

VI. Explicación de Siva – Yokam

Cuando el alma es así favorecida por Sivan, Él esconde las tres formas en las que Él se encuentra, y en las que Él desarrolla todas las cosas; y, cuando Produce el Tattuvam y el alma, y hace que el kanmam del alma viva y opere, se esconde de la vista del alma, en Su propia forma. En este Sivan más perfecto, es el alma beatificada (que se hunde; y perdiendo toda distinción entre el interior y el exterior, ve a Sivan como Él es, y entra en tal unión con Él, ya sea que dejen de ser dos o de formar con Dios una unidad en la dualidad).

Nota: Los comentaristas nativos representan esta unión del alma con Dios, como llevada a cabo por Siva-gnanam, quien en este caso es Siva Satti, o Arul Satti (அருள் சத்தி). Envuelve el alma como un rayo de luz sagrada, la efuscencia de Sivan; para que el alma llegue a ser, por así decirlo, identificada con Ella, y participe en todas Sus alegrías. Y siendo una parte esencial de la Deidad, el alma es, por este medio, llevada a esta unión más perfecta con Dios. La forma apropiada del alma es ahora Siva – gnanam, y por lo tanto el alma es un sivam.

VII. Explicación de Siva – Pokam

El alma de pie en la forma de Para-Satti, y siendo un participante en Sus alegrías, y Sivan, que es el fundamento del placer, y el alma, por lo tanto habiendo dejado de ser dos, Siva-anupokam (சிவ அநுபோகம்), deleite divino, brota en el alma. Por lo tanto, este disfrute del alma con Sivan proviene de Sivan, al igual que el calor del fuego y la frescura del agua.


Categories
Tattuva-Kattalei-Es

SECCIÓN – V: Estados del Alma

AVATTEI (அவத்தை)

Ahora se explica cómo el alma está conectada con el treinta y seis Tattuvam, y cómo se nutre y se hace inteligente en su organismo.

Los Avattei son los siguientes, a saber:

  • cinco estados descendientes de Kilal-Avattei (கீழால் அவத்தை)
  • cinco Melal-Avattei (மேலால் அவத்தை), estados ascendentes
  • cinco Sutta-Avattei (சுத்த அவத்தை), estados puros
  • y tres Karana-Avattei (காரண அவத்தை), estados causales (o radicales) con referencia a la clase anterior de Avattei).

El número total de Avattei es de dieciocho.

Los nombres de los cinco estados descendentes (y ascendentes) son:

  1. Sakkiram (சாக்கிரம்)
  2. soppanam (சொப்பனம்)
  3. Sulutti (சுழுத்தி)
  4. turiyam (துரியம்)
  5. turiyathitham (துரியாதீதம்).

Treinta y seis Tattuvam pertenecen a los Estados ascendentes; a los descendientes pertenecen treinta y cinco.

I. Estados descendientes del alma

1. Sakkiram – Este es un avatharam, organismo, que conecta los cinco órganos perceptivos, los cinco elementos rudimentarios, los cinco órganos de acción y las cuatro facultades orgánicas intelectuales, del Attuma Tattuvam; purushan o ulla (உள்ளம்), la vida uno de los Vittiya-Tattuvam; los diez aires vitales y los cinco aires vitales, de la clase del Subordinado Tattuvam. Este complejo avatharam está en la frente, entre las cejas. Él trae el alma en relación sólo con los treinta y cinco Tattuvam aquí nombrados.

2. Soppanam – Este es el avatharam del alma en el cuello, y conecta veinticinco de los Tattuvam que pertenecen al estado anterior, a saber: los cinco Elemtns Rudimentarios, las cuatro Facultades Orgánicas Intelectuales; purushan, vida; los Diez Aires Vitales; y los Cinco Aires Vitales.

3. Sulutti – Es un avatharam del alma en la región del corazón, y conecta sólo tres Tattuvam, a saber; sittam, la voluntad; piranan el primero de los Diez Aires Vitales: y purushan, la vida.

4. Turiyam – Este es el avatharam del alma en la región del ombligo, y conecta solo dos de los Tattuvam nombrados anteriormente, a saber; piranan y purushan.

5. Turiyathitham.

Nota: Es el avatharam del alma en el lingam humano, donde está conectado a un solo Tattuvam, el purushan. Es el estado inconsciente del alma justo antes de la muerte. El alma se representa como acostada en el purusha, el punto de contacto de las dos partes del lingam, y lista para tomar su salida por sulimunei-nadi, que corre directamente a la cabeza.

La constitución del Sas descendente implica filosofía o muerte, y explica los estados sucesivos del alma, desde el de la conciencia perfecta, hasta su estado inconsciente en la muerte. Este último estado a veces se llama athitha-kevalam (அதீத கேவலம்), un estado de soledad, en el que ninguno de los Tattuvam puede alcanzar o afectar el alma. Es el estado del alma cuando la vida ha cesado, o antes de su concepción para un nuevo nacimiento.

El autor luego describe cuatro estados del alma, comenzando con este estado más bajo, o inconsciente, y elevándose a un estado de conciencia y actividad. Hay cuatro estados después de dejar kevalam. Estos se agrupan bajo el término

Kevala-Avattei (கேவல அவத்தை), estados inconscientes.

La forma en que el alma es llevada de su estado latente en el athitha-kevalam, a un estado consciente y comunicativo, es la siguiente.

El espléndido Vintu-Satti, para que pudiera producir los cuatro Vakku, como un medio por el cual el alma debería ser conducida a experimentar los resultados adecuados de sus Kanmam, actos antiguos, primero desarrolló un natham, una forma de la energía masculina de la deidad. Es el primero de los cuatro Vakku, y se llama sukkumei.

Nota: Este es el estado naciente de conciencia, cuando el alma comienza a ser vivificada.

El segundo Vakku, peisanti, se produce en la región del ombligo, con el objetivo de permitir que el alma discrimine las cincuenta y una letras del alfabeto sánscrito, cuyas letras existen sin ser percibidas, en sittam, la voluntad, al igual que las formas de los cinco colores radicales existen imperceptiblemente en el huevo del pavo real.

Nota: Estas letras elementales se supone que aquí son existencias reales, las formas rudimentarias de pensamiento, que se desarrollarán completamente en el siguiente paso, mencionado a continuación. La misma filosofía está involucrada aquí, como en el caso de los cinco colores elementales, llamados formas, que se desarrollan por la eclosión de un huevo de pavo real.

El tercer Vakku, mattimai se desarrolla en la región del corazón, y establece sistemáticamente allí todas las formas de las cincuenta y una letras, que están unidas con piranan (el primero de los Diez Aires Vitales). Nace entonces, con estas formas, en la parte posterior del cuello, como la base del sonido y el sentido del oído, que hasta ahora estaba desprovisto de sus propias funciones.

Nota: Aquí tenemos la base del lenguaje y la comunicación de las ideas, establecida en la estructura del cuerpo humano.

El cuarto Vakku, Veikari, se desarrolla en la frente, de modo que los órganos del habla pueden entender cómo hablar buenas ideas, cuando sukkumei, y los otros Vakku, que vienen en relación con el piranano, unidos con el vital aire uthanan, se escuchan en sus comunicaciones de oído.

Nota: El significado de esto es que este Vakku da el poder de percibir, y pronunciar inteligiblemente, las ideas y formas de habla cuyas doundaciones se plantean en el Vakku anterior, y que se comunican al oído. Por lo tanto, es el asiento, o avatharam, del alma, en todos los estados de perfecta conciencia y acción.

La producción de los cuatro Vakku

Sukkumei es producido por el Tattuvam Sivam como la causa efectiva, y su Satti, como la causa instrumental.

Peisanti es producido por Tattuvam Sathakkiyam y su Satti.

Mattimei es desarrollado por el Tattuvam Isuran y su Satti.

Veikari es desarrollado por Sutta-Vittei (Rudra) y su Satti.

Nota: Así, por medio de los cuatro Vakku, el alma es puesta bajo la influencia de su propio organismo, y está lista para ser vivificada, y para actuar de acuerdo con los requisitos de su destino, o kanma-malam. A continuación se describe cómo el alma está completamente restaurada en posesión de los poderes de la vida.

II. Estados ascendentes del alma

La forma en que el alma imperfectamente consciente, en estos cuatro vakku, es llevada a un estado de conciencia y actividad, es la siguiente.

Sivam desarrolla Tattuvam (o Vinttu): Satti evoluciona kalam, niyathi y kalei. Kalei habiendo eliminado, poco a poco, el anava-malam, así como el fuego elimina las partículas de madera quemada, el alma, en forma de kalei, se asocia consigo misma piranan, en turiyam y luego se convierte en un habitante de sulutti.

Entonces Gnana Satti (ஞானாசத்தி) evoluciona Sutta-Vittei. Sutta Vittei desarrolla, para el alma, arivu (அறிவு), comprensión. Ichcha-Satti (இச்சாசத்தி) saca a relucir el Tattuvam Isuram. Isuram produce tattuvam rakam. Entonces el rakam desarrolla, para el alma, el ichchei, el deseo (o las pasiones).

Nota: Gnana-Satti, la diosa de la sabiduría, es la fuente última de comprensión o sabiduría para el alma. Ichcha-Satti, la diosa del deseo, es la fuente última del deseo o la pasión. Kiriya-Satti, mencionado a continuación, es la fuente última de acción para las almas.

El alma está así investida con las formas apropiadas de deseo, comprensión y acción, que constituyen el avatharam que existe en el corazón (o región media). En este estado, el alma se llama purusha-tattuvam (புருஷ தத்துவம்), y también panchakanchukan (பஞ்ச கஞ்சுகன்) el señor (o poseedor) de los primeros cinco (de los Vittiya-Tattuvam).

De la misma manera, Kiriya-Satti (கிரியாசத்தி) evoluciona, en el avatharam de purusha-tattuvam, Sathakkiyam. Sathakkiyam desarrolla pirakiruthi (ullam, una forma de pirakiruthi). Este pirakiruthi se conecta con el alma como un kunam. Entonces el alma, en la forma del Gran Kunam, está en unión con el Tattuvam, como una preparación para la experiencia del bien y del mal.

Estado consciente del alma en Soppanam

La instrumentalidad por la cual el alma se vuelve inteligente en el avatharam de soppanam, consiste en los siguientes cinco Tattuvam, a saber; manam, putti, akangkaram, sittam y ullam. Estos respectivamente evolucionan los símbolos a, u, m Vintu, Natham. Estos símbolos desarrollan los cinco dioses mundanos, a saber: Brahma, Vishnu, Ruttiran, Mayesuran, Sathasivan.  El alma que posee estos Tattuvam, se convierte en sukkuma teki (சுக்குமதேகி), un individuo inteligente y activo, en Soppanam, de la misma manera que experimenta el bien y el mal en sakkiram. Con estas calificaciones, se convirtió en un habitante de sakkiram.

Nota: Los símbolos, a, u, etc. constituyen el panchakkaram (பஞ்சாக்கரம்), el mantiram de cinco letras, en su segunda etapa de desarrollo.

Estado inteligente y activo del alma en Sakkiram

El método es el siguiente. Cuando el alma, de pie en el lugar del akasam, el éter y poseyendo la necedad, el órgano del oído, aprehende sattam, su vakku, boca, dará la enunciación a la misma cosa.

Cuando el alma, de pie en el elemento vayu, el aire, y estando en posesión de tokku, el órgano del sentimiento, distingue el parisam, el tacto, los pies se mueven.

Cuando el alma, en el elemento teyu, fuego, y en posesión de Sadchu, el órgano de la vista, discrimina la rupam, forma, las manos cumplirán sus funciones de dar y recibir.

Cuando el alma, en el elemento appu, agua y en posesión de singnguvei, el órgano del gusto, percibe rasam, gusto, payuru realizará su función de separación y cancelación de excrementos.

Cuando está en piruthuvi, la tierra y en posesión del akkiranam, el órgano del olfato, el alma percibe el kantam, el olor, el upatham dará placer.

En el avatharam en el que se llevan a cabo estas operaciones, Anna-Satti (அன்னசத்தி), el Satti abstracto, trae a colación el Tattuvam llamado Sivam. Este Sivam evoluciona mayei (el último de los Vittiya-Tattuvam). Este mayei, de pie en forma de kunam, y por medio de los nueve kunam, magnifica las cosas (o hace que el alma magnifique indebidamente las cosas de significado), y llame a una mentira la verdad. Por este medio, el alma se vuelve propensa a nacimientos y muertes.

Hasta ahora (Melal-Avattei, también llamado) Sakala-Avattei (சகல அவத்தை).

III. Estados puros del alma

Nota: Los estados sucesivos, o etapas de progreso, del alma hacia su liberación final de sus enredos en el cuerpo, se llaman ninmala-avattei (நின்மல அவத்தை), el Avattei en el que el malam es destruido. El curso del alma, aquí, es a través de los Estados Ascendentes.

La elucidación de ninmala-avattei en Sutta-Avattei, es la siguiente.

Cuando su kanmam ha cumplido su precio, y anava-malam está satisfecho; cuando uno ha recibido la lámpara de la sabiduría de su Gurú; y cuando uno ha llegado a distinguir y entender a Sivan, el alma, y el pasam, entonces su avatharam, organismo, en el que uno recibirá gracia, es el siguiente.

1. Cuando el alma llega a una visión completa de los Elementos, su stula – sariram (ஸ்தூல சரீரம்), cuerpo crudo, dejará de existir (o dejará de controlarlo o influir). Este estado se llama ninmala- sakkiram (நின்மல சாக்கிரம்).

2. Cuando uno tiene una visión de Intiriyam, cinco órganos perceptivos y cinco órganos de acción, los elementos se retiran (o dejan de afectar el alma). Es ninmala – soppanam (நின்மல சொப்பனம்).

3. Cuando se trata de entender Antakaranam, las Facultades Orgánicas Intelectuales, los Intiriyam dejarán de ejercer su influencia. Este estado se llama ninmala-sulutti (நின்மல சுழுத்தி).

4. Cuando los Vittiya-Tattuvam son revelados al alma, los Antakaranam retirarán su influencia. Este estado se llama ninmala-turiyam (நின்மல துரியம்).

5. Cuando los Sutta-Tattuvam se entiendan claramente, entonces el Vittiya-Tattuvam dejará de operar en el alma. Este estado se llama ninmala-turiyathitham (நின்மல துரியாதீதம்).

Vista adicional del alma en estos Ninmala Avattei

Ninmala-sakkiram es el estado en el que el Anta-karanam, que había dejado salir el alma a través de los sentidos, se convierte en Sivakaranam (o divinamente iluminado), de modo que, después de ver el mundo como eterno, uno ahora humildemente se acerca y obtiene la gracia (ayuda) de su Gurú.

Nota: Es el desarrollo trascendental de la mente de uno, que uno capta al mismo tiempo, o intuitivamente entiende, todas las cosas y circunstancias tal como son.

Ninmala soppanam es el estado en el que el alma, al oír y comprender a su Gurú, viene a ver a Sivan. Luego se exalta, se acerca y se convierte en poseedor del disfrute de Sivan. En esto, no está ni demasiado exaltado, ni celoso, ni abrumado.

Nota: Esta es una etapa de santificación, cuando la visión espiritual o iluminada comienza a gobernar y regular sus afectos.

Ninmalasulutti es una etapa avanzada en el autogobierno en la que al devoto se le permite recibir honor, o un nombre distinguido, sin la propensión a decirlo; “Hice esta adquisición”, etc.

Nota: Se supone que tal hombre ha tenido la victoria sobre su orgullo natural y vanidad, de modo que sus visiones espirituales lo envuelven por completo.

Ninmala-turiyam es el estado en el que el alma alcanza sampurana-tisei (சம்பூரண திசை)*, una región de abundancia, de la cual la felicidad fluye sobre ella.

( * El traductor debería haber significado தசை (estado, condición).

Ninmala-turiyathitham es el estado en el que el alma trasciende incluso las cuatro realizaciones anteriores y las abandona.

Nota: El alma está ahora en Siva-Rupam, y es un sivam, un dios, en lugar de un alma simple, y participa plenamente en las alegrías de Sivan.

Todo lo que se puede decir del alma en este estado de sampurana-tisei es que Sivan se le aparecerá, y brillará como el sol, con un esplendor indescriptible y abrumador.

Así, el que ha obtenido la visión de ninmala-sakkiram, tendrá sus propensiones y poderes naturales para hablar, etc., aturdido y verificado, como el que se baña bajo el agua, y como el que comió hasta la reposición.

Hasta ahora, los Karana-Avattei (Karana, radical, en referencia a los ninmala-avattei), que también se llaman Suttam (Sutta-Avattei).

Aquí termina la vista de los Avattei.


Categories
Tattuva-Kattalei-Fr

SECTION – V : États de l’âme

AVATTEI (அவத்தை)

La manière dont l’âme est connectée aux trente-six Tattuvam, et comment elle est nourrie et rendue intelligente dans son organisme, est maintenant expliquée.

Les Avattei sont les suivants, à savoir :

  • cinq Kilal-Avattei (கீழால் அவத்தை) États descendants
  • cinq Melal-Avattei (மேலால் அவத்தை), États ascendants
  • cinq Sutta-Avattei (சுத்த அவத்தை), États purs
  • et trois États Karana-Avattei (காரண அவத்தை), causatifs (ou radicaux en référence à la classe précédente d’Avattei).

Le nombre total d’Avattei est de dix-huit.

Les noms des cinq États descendants (et ascendants) sont :

  1. Sakkiram (சாக்கிரம்)
  2. soppanam (சொப்பனம்)
  3. Sulutti (சுழுத்தி)
  4. turiyam (துரியம்)
  5. turiyathitham (துரியாதீதம்).

Aux États ascendants appartiennent trente-six Tattuvam; aux Descendants appartiennent trente-cinq.

I. États descendants de l’âme

1. Sakkiram – Il s’agit d’un avatharam, organisme, qui relie les cinq organes perceptifs, les cinq éléments rudimentaires, les cinq organes d’action et les quatre facultés organiques intellectuelles, de l’Attuma Tattuvam; purushan ou ulla (உள்ளம்), la vie l’un des Vittiya-Tattuvam; les dix airs vitaux et les cinq airs vitaux, de la classe des Tattuvam subordonnés. Cet avatharam complexe est dans le front, entre les sourcils. Il n’amène l’âme en relation qu’avec les trente-cinq Tattuvam ici nommés.

2. Soppanam – C’est l’avatharam de l’âme dans le cou, et relie vingt-cinq des Tattuvam appartenant à l’état précédent, à savoir: les cinq Elemtns Rudimentaires, les quatre Facultés Organiques Intellectuelles; purushan, vie; les Dix Airs Vitaux; et les Cinq Airs Vitaux.

3. Sulutti – C’est un avatharam de l’âme dans la région du cœur, et ne relie que trois Tattuvam, à savoir; sittam, la volonté; piranan le premier des Dix Airs Vitaux: et purushan, la vie.

4. Turiyam – C’est l’avatharam de l’âme dans la région du nombril, et ne relie que deux des Tattuvam nommés ci-dessus, à savoir; piranan, et purushan.

5. Turiyathitham.

Note : C’est l’avatharam de l’âme dans le lingam humain, où elle n’est reliée qu’à un seul Tattuvam, le purushan. C’est l’état inconscient de l’âme juste avant la mort. L’âme est représentée comme couchée dans le purusha, le point de contact des deux parties du lingam, et juste prête à prendre sa sortie par sulimunei-nadi, qui court directement à la tête.

La constitution des Sas descendants implique la philosphie ou la mort, et explique les états successifs de l’âme, de celle de la conscience parfaite, jusqu’à son état inconscient à la mort. Ce dernier état est parfois appelé athitha-kevalam (அதீத கேவலம்), un état de solitude, dans lequel aucun des Tattuvam ne peut atteindre ou affecter l’âme. C’est l’état de l’âme quand la vie a cessé, ou avant sa conception pour une nouvelle naissance.

L’auteur décrit ensuite quatre états de l’âme, en commençant par cet état le plus bas, ou inconscient, et en s’élevant à un état de conscience et d’activité. Il y a quatre états après avoir quitté kevalam. Ceux-ci sont regroupés sous le terme

Kevala-Avattei (கேவல அவத்தை), États inconscients.

La manière dont l’âme est amenée de son état dormant dans l’athitha-kevalam, à un état conscient et communicatif, est la suivante.

La splendide Vintu-Satti, afin qu’elle puisse produire les quatre Vakku, comme moyen par lequel l’âme devrait être amenée à expérimenter les résultats appropriés de ses Kanmam, d’anciens actes, a d’abord développé un natham, une forme de l’énergie masculine de la déité. C’est le premier des quatre Vakku, et s’appelle sukkumei.

Note : C’est l’état de conscience naissante, lorsque l’âme commence à être vivifiée.

Le second Vakku, peisanti, est produit dans la région du nombril, dans le but de permettre à l’âme de discriminer les cinquante et une lettres de l’alphabet sanskrit, dont les lettres existent sans être perçues, en sittam, la volonté, tout comme les formes des cinq couleurs radicales existent imperceptiblement dans l’œuf du paon.

Note : Ces lettres élémentaires sont ici censées être des existences réelles, les formes rudimentaires de la pensée, qui seront pleinement développées dans l’étape suivante, mentionnées ci-dessous. La même philosophie est ici impliquée, comme dans le cas des cinq couleurs élémentaires, appelées formes, qui sont développées par l’éclosion d’un œuf de paon.

Le troisième Vakku, mattimai est développé dans la région du cœur, et y établit systématiquement toutes les formes des cinquante et une lettres, qui sont unies avec piranan (le premier des Dix Airs Vitaux). Il naît alors, avec ces formes, à l’arrière du cou, comme fondement du son et du sens de l’oreille, qui était jusqu’à présent dépourvue de ses fonctions propres.

Note : Ici, nous avons le fondement du langage et de la communication des idées, posé dans la structure du corps humain.

Le quatrième Vakku, Veikari, est développé dans le front, afin que les organes de la parole puissent comprendre comment parler les bonnes idées, lorsque sukkumei, et l’autre Vakku, qui viennent en relation avec piranan, joints avec l’air vital uthanan, sont entendus dans leurs communications par l’oreille.

Note : Le sens de ceci est que ce Vakku donne le pouvoir de percevoir, et de prononcer de manière intelligible, les idées et les formes de parole dont les doundations sont posées dans le Vakku précédent, et qui sont communiquées à l’oreille. Par conséquent, c’est le siège, ou avatharam, de l’âme, dans tous les états de conscience et d’action parfaites.

La production des quatre Vakku

Sukkumei est produit par le Tattuvam Sivam comme la cause efficace, et son Satti, comme la cause instrumentale.

Peisanti est produit par le Tattuvam Sathakkiyam et son Satti.

Mattimei est développé par le Tattuvam Isuran et son Satti.

Veikari est développé par Sutta-Vittei (Rudra) et son Satti.

Note : Ainsi, au moyen des quatre Vakku, l’âme est amenée sous l’influence de son organisme propre, et est prête à être vivifiée, et à agir selon les exigences de son destin, ou kanma-malam. Ce qui suit décrit la manière dont l’âme est pleinement rétablie dans la possession des pouvoirs de la vie.

II. États ascendants de l’âme

La façon dont l’âme imparfaitement consciente, dans ces quatre vakku, est amenée à un état de conscience et d’activité, est la suivante.

Sivam développe le Tattuvam (ou Vinttu) : Satti évolue kalam, niyathi et kalei. Kalei ayant enlevé, petit à petit, l’anava-malam, tout comme le feu enlève les particules de bois brûlées, l’âme, sous forme de kalei, s’associe à elle-même piranan, en turiyam et devient alors un habitant de sulutti.

Puis Gnana Satti (ஞானாசத்தி) évolue Sutta-Vittei. Sutta Vittei développe, pour l’âme, arivu (அறிவு), la compréhension. Ichcha-Satti (இச்சாசத்தி) fait surgir le Tattuvam Isuram. Isuram produit le tattuvam rakam. Puis rakam développe, pour l’âme, ichchei, désir (ou les passions).

Note : Gnana-Satti, la déesse de la sagesse, est la source ultime de compréhension ou de sagesse pour l’âme. Ichcha-Satti, la déesse du désir, est la source ultime du désir ou de la passion. Kiriya-Satti, mentionné ci-dessous, est la source ultime d’action pour les âmes.

L’âme est ainsi investie des formes appropriées de désir, de compréhension et d’action, qui constituent l’avatharam qui existe dans le cœur (ou la région du milieu). Dans cet état, l’âme est appelée purusha-tattuvam (புருஷ தத்துவம்), et aussi panchakanchukan (பஞ்ச கஞ்சுகன்) le seigneur (ou possesseur) des cinq premiers (du Vittiya-Tattuvam).

De la même manière, Kiriya-Satti (கிரியாசத்தி) évolue, dans l’avatharam de purusha-tattuvam, Sathakkiyam. Sathakkiyam développe pirakiruthi (ullam, une forme de pirakiruthi). Ce pirakiruthi se connecte à l’âme en tant que kunam. Alors l’âme, sous la forme du Grand Kunam, se tient en union avec le Tattuvam, comme une préparation à l’expérience du bien et du mal.

État conscient de l’âme à Soppanam

L’instrumentalité par laquelle l’âme devient intelligente dans l’avatharam de soppanam, se compose des cinq Tattuvam suivants, à savoir; manam, putti, akangkaram, sittam et ullam. Ceux-ci font respectivement évoluer les symboles a, u, m Vintu, Natham. Ces symboles développent les cinq dieux mondains, à savoir: Brahma, Vishnu, Ruttiran, Mayesuran, Sathasivan.  L’âme possédant ces Tattuvam, devient sukkuma teki (சுக்குமதேகி), un individu intelligent et actif, en soppanam, de la même manière qu’il expérimente le bien et le mal dans le sakkiram. Avec ces qualifications, il devient un habitant de sakkiram.

Note : Les symboles, a, u, etc. constituent le panchakkaram (பஞ்சாக்கரம்), le mantiram à cinq lettres, dans sa deuxième étape de développement.

État intelligent et actif de l’âme à Sakkiram

La méthode est la suivante. Quand l’âme, debout à la place de l’akasam, de l’éther et possédant le sottiram, l’organe de l’ouïe, appréhende sattam, son vakku, bouche, donnera l’énonciation à la même chose.

Lorsque l’âme, debout dans l’élément vayu, l’air, et étant en possession de tokku, l’organe du sentiment, distingue le parisam, le toucher, les pieds bougent.

Lorsque l’âme, dans l’élément teyu, le feu, et en possession de Sadchu, l’organe de la vue, discrimine rupam, forme, les mains rempliront leurs fonctions de donner et de recevoir.

Lorsque l’âme, dans l’élément appu, l’eau et en possession de singnguvei, l’organe du goût, perçoit rasam, goût, payuru accomplira son office de séparation et d’annulation des excréments.

Lorsqu’il est dans piruthuvi, la terre et en possession de l’akkiranam, l’organe de l’odorat, l’âme perçoit le kantam, l’odeur, l’upatham donnera du plaisir.

Dans l’avatharam dans lequel ces opérations sont menées, Anna-Satti (அன்னசத்தி), l’abstrait Satti, fait apparaître le Tattuvam appelé Sivam. Ce Sivam évolue mayei (le dernier des Vittiya-Tattuvam). Ce mayei, debout sous la forme de kunam, et au moyen des neuf kunam, magnifie les choses (ou amène l’âme à magnifier indûment les choses du sens), et à appeler un mensonge la vérité. Par ce moyen, l’âme devient sujette aux naissances et aux morts.

Jusqu’à présent (Melal-Avattei, également appelé) Sakala-Avattei (சகல அவத்தை).

III. États purs de l’âme

Note : Les États successifs, ou étapes de progrès, de l’âme vers sa délivrance ultime de ses enchevêtrements dans le corps, sont appelés ninmala-avattei (நின்மல அவத்தை), l’Avattei dans lequel le malam est détruit. Le cours de l’âme, ici, est à travers les États Ascendants.

L’élucidation du ninmala-avattei dans le Sutta-Avattei, est la suivante.

Quand son kanmam a rencontré son prix, et anava-malam est satisfait; quand on a reçu la lampe de sagesse de son Guru ; et quand on en est venu à distinguer et à comprendre Sivan, l’âme, et le pasam, alors son avatharam, organisme, dans lequel on recevra la grâce, est le suivant.

1. Lorsque l’âme arrive à une vision complète des Éléments, sa stula – sariram (ஸ்தூல சரீரம்), corps brut, cessera d’exister (ou cessera de le contrôler ou de l’influencer). Cet état est appelé ninmala- sakkiram (நின்மல சாக்கிரம்).

2. Lorsque l’on obtient une vision de l’Intiriyam, de cinq organes perceptifs et de cinq organes d’action, les éléments se retirent (ou cessent d’affecter l’âme). C’est ninmala – soppanam (நின்மல சொப்பனம்).

3. Quand on en viendra à comprendre l’Antakaranam, les Facultés Organiques Intellectuelles, les Intiriyam cesseront d’exercer leur influence. Cet état est appelé ninmala-sulutti (நின்மல சுழுத்தி).

4. Lorsque les Vittiya-Tattuvam sont révélés à l’âme, les Antakaranam retireront leur influence. Cet état est appelé ninmala-turiyam (நின்மல துரியம்).

5. Lorsque les Sutta-Tattuvam sont clairement compris, alors les Vittiya-Tattuvam cesseront d’opérer sur l’âme. Cet état est appelé ninmala-turiyathitham (நின்மல துரியாதீதம்).

Vue supplémentaire de l’âme dans ces Ninmala Avattei

Ninmala-sakkiram est l’état dans lequel l’Anta-karanam, qui avait laissé sortir l’âme à travers les sens, devienne Sivakaranam (ou divinement illuminé), de sorte que, après avoir vu le monde comme éternel, on s’approche maintenant humblement et obtient la grâce (aide) de son Guru.

Note : C’est le développement transcendantal de son esprit, que l’on saisit à la fois, ou que l’on comprend intuitivement, toutes choses et circonstances telles qu’elles sont.

Ninmala soppanam est l’état dans lequel l’âme, en entendant et en comprenant son Guru, vient voir Sivan. Il devient alors exalté, s’approche et devient un possesseur de la jouissance de Sivan. En cela, il n’est ni trop exalté, ni zélé, ni dépassé.

Note : C’est une étape de la sanctification, lorsque la vision spirituelle ou illuminée commence à gouverner et à réguler ses affections.

Ninmalasulutti est une étape avancée dans l’autonomie gouvernementale dans laquelle le dévot est autorisé à recevoir l’honneur, ou un nom distingué, sans la propension à dire; « J’ai fait cette acquisition », etc.

Note : Un tel est censé avoir eu la victoire sur son orgueil naturel et sa vanité, de sorte que ses visions spirituelles l’engoulinent complètement.

Ninmala-turiyam est l’état dans lequel l’âme atteint le sampurana-tisei (சம்பூரண திசை)*, région d’abondance, d’où le bonheur coule sur elle.

( * Le traducteur aurait dû vouloir dire தசை (état, condition).

Ninmala-turiyathitham est l’état dans lequel l’âme transcende même les quatre réalisations ci-dessus et les quitte.

Note : L’âme est maintenant à Siva-Rupam, et est un sivam, un dieu, plutôt qu’une simple âme, et participe pleinement aux joies de Sivan.

Tout ce que l’on peut dire de l’âme dans cet état de sampurana-tisei, c’est que Sivan lui apparaîtra, et brillera comme le soleil, avec une splendeur indicible et écrasante.

Ainsi, celui qui a obtenu la vision de ninmala-sakkiram, aura ses propensions naturelles et ses pouvoirs de parler, etc., stupéfait, et vérifié, comme celui qui se baigne sous l’eau, et comme celui qui a mangé jusqu’à la réplétion.

Jusqu’à présent, les Karana-Avattei (Karana, radical, en référence aux ninmala-avattei), qui sont également appelés Suttam (Sutta-Avattei).

Ici se termine la vue sur l’Avattei.


Categories
Tattuva-Kattalei-Es

SECCIÓN – IV: Funciones del Tattuvam

KUNANGKAL (குணங்கள்)

I. Funciones del Attuma-Tattuvam.

1. Entre los elementos:

  • piruthuvi, tierra, envuelve y refuerza las piezas
  • appu, riega, enfría y expande
  • teyu, fuego, calienta y da unidad (a todo el organismo)
  • vayu, el aire, da sonido y rotundidad (a las partes)
  • akasam, éter, da espacio.

Nota: De acuerdo con esta filosofía, el éter es universalmente difundido. No solo forma espacio, sino que es el soporte esencial a través del cual los cuerpos, separados entre sí, pueden funcionar mutuamente.

2. Órganos perceptivos:

  • sottiram, oídos, percibir sonido
  • tokku, piel, incluye tacto
  • sadchu, ojos, perciben la forma
  • singnguvei, lenguaje, discrimina sabor
  • akkiranam, nariz, tiene conocimiento del olor.

Nota: Estos, como se dijo anteriormente, no son los órganos externos, que están compuestos de piel, músculo, etc., sino las partes más finas de los órganos de los sentidos, a los que estas funciones pertenecen más correctamente. Pueden existir independientemente del cuerpo externo. Por lo tanto, a veces se les llama los órganos de inteligencia, Puttiyintiriyam.

3. Los órganos de actuación:

  • vakku, boca, enunciación
  • patham, pies, producen loco-movimiento
  • pani, manos, dar y recibir
  • payuru, órganos excretores, separan y emiten excreciones
  • upattam, genitales, dan placer.

4. Facultades Orgánicas Intelectuales:

  • manam, comprensión, aprensión
  • putti, el juicio, decide, juzga, metas
  • akangkaram, la individualidad se sostiene por sí misma, individualiza, fomenta la acción
  • sittam, la voluntad, piensa claramente, quiere.

Nota: Estos son meros órganos, a través de los cuales el alma es capaz de realizar las funciones nombradas, y sin los cuales no tiene tales poderes. Estos son sentidos estrictamente intelectuales.

II. Funciones de Vittiya Tattuvam.

1. Kalam, el tiempo, destaca en

chel-kalam (செல் காலம்) tiempo dedicado

nikal-kalam (நிகழ் காலம்) tiempo presente

ethir-kalam (எதிர் காலம்), tiempo futuro

Nota: El uso de términos aquí, como en otros lugares, es un poco peculiar del sistema. Cada una de las veces nombradas anteriormente, tiene otra triple distinción, referida a la existencia del alma.

(i) chel-kalam, el tiempo empleado, se refiere, en primer lugar, cuando se considera en referencia al universo general, al estado primordial del alma. Pero cuando se considera en referencia al alma después de su primer desarrollo, se refiere a su existencia “en los riñones de su padre”, antes de cualquier nacimiento dado.

En segundo lugar, cuando se refiere al orden de desarrollo, chel-kalam se refiere al tiempo, o etapa, en el que el alma pasa de Siva-Tattuvam para progresar a través de los nacimientos, chel-kalam se refiere al momento en que el alma pasa de padre a madre.

En tercer lugar, cuando en el orden del desarrollo general, chel-kalam es el momento del paso del alma de Vittiya-Tattuvam a Attuma-Tattuvam. En el caso subordinado, este es el momento del nacimiento del alma en el mundo.

(ii) Nikal-kalam, tiempo presente, es el período de continuación del alma en una u otra de las tres etapas, es decir, ya sea en chel-kalam, nikal-kalam o ethir-kalam.

(iii) Ethir-kalam, tiempo futuro, es el tiempo de la continuación del alma en cualquiera de los tres estados incluidos en chel-kalam como se define en el No. (1).

Por lo tanto, los escritores a menudo hablan de nueve kalam. Una vez más, dado que los nueve están esencialmente involucrados en cada una de las tres distinciones principales, también mencionan veintisiete kalam.

2. Niyathi, destino, hace que el kanmam esté a salvo, y asegura al alma todos los frutos de sus propias acciones, y de su anava-malam, depravación primordial.

3. Kalei, continencia, disminuye gradualmente y elimina anava-malam.

Nota: Este es el poder por el cual los sentidos son subyugados, y el yo eterno es llevado a la sujeción.

4. Vittei, pensamiento, despierta la comprensión y conduce a la sabiduría.

5. Rakam, deseo o concupiscencia disminuye el bien obtenido, y produce deseo, por lo que no se tiene (o por lo que es ilegal).

6. Purushan, vida, establece o apoya todo el sistema en sus operaciones.

7. Mayei, la ilusión, concentra en sí misma los Tres Kunam, a saber: sattuvikam, rasatham y ramatham.

Nota: Se trata principalmente de la mula – pirakiruthi, mencionada bajo el epígrafe Desarrollo de tattuvam (Sec. III). Sienta las bases para el funcionamiento de los Tres Kunam, según su desarrollo, en las diferentes clases de seres organizados. Como órgano en el microcosmos humano, es la forma, o instrumentalidad, a través de la cual Satti realiza parte de su trabajo de oficina en el mundo en miniatura, o universo, esa parte a la que lleva al alma a un curso de acción y experiencia humana.

III. Funciones de Siva-Tattuvam

  1. Sivam, o Natham, es la forma de Siva – Gnanam, la Sabiduría de Sivan, y es lo que lleva al alma a Sivan.
  2. Satti, o Vintu, es la forma de acción, el medio organizado por el cual el alma es conducida al estado de gracia. (Forma el medio de la iluminación divina).
  3. Sathakkiyam es la forma en que se combinan las dos Energías de la Deidad, y en la que la sabiduría y la acción están perfectamente equilibradas. (Esta es la fuente de gracia para todas las almas.)
  4. Isuram (Ichchuram, también llamado Mayesuram), es el desarrollo en el que el gnanam disminuye, y Kirikei (கிரிகை), predomina la acción. (Esta es la fuente de oscuridad para las almas).
    • Esta forma está en el hombre, el Dios que oscurece. Él gobierna a los hombres en todas sus acciones a medida que cumplen con los requisitos de su vithi (விதி), destino. Es prácticamente el dios de la providencia, pero gobernado por las leyes de la necesidad severa.
  5. Sutta-Vittei, también llamado Ruttiran, es la forma divina en la que kirikei, acción, está menos desarrollado, y en la que predomina el gnanam. (Él es la fuente de destrucción de todas las existencias orgánicas).

Nota: Ruttiran es llamado el Destructor, porque continúa el proceso de reproducción en todos los animales y plantas, o es quien envía almas a cuerpos sucesivos. Esto implica la destrucción del viejo cuerpo; de ahí su nombre de Destructor. Pero Transform, o Reproducer, o Regenerator, sería un nombre más correcto.

Este dios es esencialmente el Mummurthi (மும்மூர்த்தி), la Tríada común, de los hindúes: los tres, Brahma, Vishnu y Sivan, siendo una expansión de sí mismo, por desarrollos sucesivos. El trabajo de reproducción implica necesariamente la función de Brahma el Generador, y vishnu, el Conservador. Estos desarrollos, sin embargo, se consideran realmente hechos, y como existentes, en cada hombre.

Por lo tanto, tenemos los cinco dioses operativos, que generalmente se nombran de acuerdo con el orden natural de sus operaciones, comenzando por el más bajo y el último desarrollado:

Brahma, el generador

Vishnu, el curador

Sivan o Ruttiran, el criador

Mayesuran, la oscuridad

y Sathasivan, el Iluminador

Sus respectivas regiones, o asientos, en el microcosmos humano son:

genitales

el ombligo

el corazón o el estómago

cuello y pecho

y la frente entre las cejas


Categories
Tattuva-Kattalei-Fr

SECTION – IV : Fonctions du Tattuvam

KUNANGKAL (குணங்கள்)

I. Fonctions de l’Attuma-Tattuvam.

1. Parmi les éléments :

  • piruthuvi, terre, enveloppe et renforce les pièces
  • appu, arrose, refroidit et se dilate
  • teyu, le feu, réchauffe et donne l’unité (à tout l’organisme)
  • vayu, l’air, donne du son et de la rotundité (aux parties)
  • akasam, éther, donne de l’espace.

Note : Selon cette philosophie, l’éther est universellement diffusé. Non seulement il forme l’espace, mais c’est le support essentiel à travers lequel les corps, séparés les uns des autres, peuvent fonctionner mutuellement.

2. Des organes perceptifs :

  • sottiram, oreilles, percevoir le son
  • tokku, peau, comprend le toucher
  • sadchu, yeux, percevoir la forme
  • singnguvei, langue, discrimine la saveur
  • akkiranam, nez, a la connaissance de l’odeur.

Note : Ceux-ci, comme indiqué précédemment, ne sont pas les organes externes, qui sont composés de peau, de muscle, etc., mais les parties les plus fines des organes des sens, auxquelles ces fonctions appartiennent plus correctement. Ils peuvent exister indépendamment de l’organisme externe. Par conséquent, ils sont parfois appelés les organes de l’intelligence, Puttiyintiriyam.

3. Des organes d’action:

  • vakku, bouche, énoncie
  • patham, pieds, produire loco-motion
  • pani, mains, donner et recevoir
  • payuru, organes excréteurs, séparent et émettent les excrétions
  • upattam, organes génitaux, donner du plaisir.

4. Des Facultés Organiques Intellectuelles :

  • manam, la compréhension, appréhende
  • putti, le jugement, décide, juge, buts
  • akangkaram, l’individualité tient pour la sienne, individualise, incite à l’action
  • sittam, la volonté, pense clairement, veut.

Note : Ce sont de simples organes, à travers lesquels l’âme est capable d’exercer les fonctions nommées, et sans lesquelles elle n’a pas de tels pouvoirs. Ce sont des sens proprement intellectuels.

II. Fonctions du Vittiya Tattuvam.

1. Kalam, le temps, se distingue en

chel-kalam (செல் காலம்) temps passé

nikal-kalam (நிகழ் காலம்) temps présent

ethir-kalam (எதிர் காலம்), temps futur

Note : L’utilisation de termes ici, comme ailleurs, est un peu particulière au système. Chacun des temps nommés ci-dessus, a une autre triple distinction, ayant référence à l’existence de l’âme.

(i) chel-kalam, le temps passé, se réfère, d’abord, lorsqu’il est considéré en référence à l’univers général, à l’état primordial de l’âme. Mais lorsqu’elle est considérée en référence à l’âme après son premier développement, elle se réfère à son existence « dans les reins de son père », avant toute naissance donnée.

Deuxièmement, lorsqu’il est fait référence à l’ordre de développement, chel-kalam se réfère au temps, ou stade, dans lequel l’âme passe du Siva-Tattuvam au progrès par les naissances, chel-kalam se réfère au moment où l’âme passe du père à la mère.

Troisièmement, lorsque dans l’ordre du développement général, chel-kalam est le moment du passage de l’âme du Vittiya-Tattuvam à l’Attuma-Tattuvam. Dans le cas subordonné, c’est le moment de la naissance de l’âme dans le monde.

(ii) Nikal-kalam, temps présent, est la période de continuation de l’âme dans l’une ou l’autre des trois étapes, c’est-à-dire soit en chel-kalam, en nikal-kalam ou en ethir-kalam.

(iii) Ethir-kalam, temps futur, est le temps de la continuation de l’âme dans l’un ou l’autre des trois états inclus dans chel-kalam tel que défini au n° (1).

Par conséquent, les écrivains parlent souvent de neuf kalam. Encore une fois, comme tous les neuf sont essentiellement impliqués dans chacune des trois grandes distinctions, ils mentionnent également vingt-sept kalam.

2. Niyathi, le destin, rend le kanmam sûr, et sécurise à l’âme tous les fruits de ses propres actions, et de son anava-malam, dépravation primordiale.

3. Kalei, continency, diminue progressivement et élimine l’anava-malam.

Note : C’est le pouvoir par lequel les sens sont soumis, et le soi éternel est amené à la sujétion.

4. Vittei, pensée, réveille la compréhension et conduit à la sagesse.

5. Rakam, désir ou concupiscence diminue le bien obtenu, et produit le désir, pour ce qui n’est pas eu (ou pour ce qui est illégal).

6. Purushan, la vie, établit ou soutient l’ensemble du système dans ses opérations.

7. Mayei, l’illusion, concentre en elle-même les Trois Kunam, à savoir : sattuvikam, rasatham et ramatham.

Note : Il s’agit essentiellement du mula – pirakiruthi, mentionné sous la rubrique Développement des Tattuvam (Sec. III). Il jette les bases du fonctionnement des Trois Kunam, selon leur développement, dans les différentes classes d’êtres organisés. En tant qu’organe dans le microcosme humain, c’est la forme, ou l’instrumentalité, à travers laquelle Satti effectue une partie de son travail de bureau dans le monde miniature, ou univers – cette partie dans laquelle elle conduit l’âme dans un cours d’action et d’expérience humaines.

III. Fonctions du Siva-Tattuvam

  1. Sivam, ou Natham, est la forme de Siva – Gnanam, la Sagesse de Sivan, et est ce qui conduit l’âme à Sivan.
  2. Satti, ou Vintu, est la forme d’action, le moyen organisé par lequel l’âme est conduite dans l’état de grâce. (Il forme le médium de l’illumination divine).
  3. Sathakkiyam est la forme sous laquelle les deux Énergies de la Déité sont combinées, et dans laquelle la sagesse et l’action sont parfaitement équilibrées. (C’est la source de la grâce pour toutes les âmes).
  4. Isuram (Ichchuram, appelé aussi Mayesuram), est le développement dans lequel le gnanam est diminué, et Kirikei (கிரிகை), l’action, prédomine. (C’est la source des ténèbres pour les âmes).
    • Cette forme est dans l’homme, le Dieu obscurcissant. Il gouverne les hommes dans toutes leurs actions alors qu’ils remplissent les exigences de leur vithi (விதி), destin. Il est pratiquement le dieu de la providence, mais régit par les lois de la nécessité sévère.
  5. Sutta-Vittei, autrement appelé Ruttiran, est la forme divine sous laquelle kirikei, action, est moins pleinement développé, et dans laquelle gnanam prédomine. (Il est la source de destruction de toutes les existences organiques).

Note : Ruttiran est appelé le Destructeur, parce qu’il poursuit le processus de reproduction chez tous les animaux et les plantes, ou est celui qui envoie les âmes dans des corps successifs. Cela implique la destruction de l’ancien corps; d’où son appellation de Destructeur. Mais Transformer, ou Reproducteur, ou Régénérateur, serait une appellation plus correcte.

Ce dieu est essentiellement le Mummurthi (மும்மூர்த்தி), la Triade commune, des Hindous : les trois, Brahma, Vishnu, et Sivan, étant une expansion de lui-même, par des développements successifs. Le travail de reproduction implique nécessairement la fonction de Brahma le Générateur, et vishnu, le Conservateur. Ces développements sont cependant considérés comme réellement faits, et comme existants, chez chaque homme.

Par conséquent, nous avons les cinq dieux opératoires, qui sont généralement nommés selon l’ordre naturel de leurs opérations, en commençant par le plus bas et le dernier développé:

Brahma, le générateur

Vishnu, le conservateur

Sivan ou Ruttiran, le reproducteur

Mayesuran, l’Obscur

et Sathasivan, l’Illuminateur

Leurs régions respectives, ou sièges, dans le microcosme humain sont :

les organes génitaux

le nombril

le cœur ou l’estomac

le cou et la poitrine

et le front entre les sourcils


Categories
Tattuva-Kattalei-Fr

SECTION – III : Développement et résolution du Tattuvam

Totram Odukkam (தோற்றம் ஒடுக்கம்)

Totram , Développement du Tattuvam

Par la grâce du Para-Satti de Parama-Sivan (பரம சிவனுடைய பராசத்தி),

Natham (நாதம்), l’énergie masculine de la divinité, est développée à partir de Kudilei (குடிலை) (le mayei primitif, matière élémentaire;

de Natham est développé Vintu (விந்து), l’énergie féminine de la divinité;

de Vintu est développé Sathakkiyam (சாதாக்கியம்), la forme la plus élevée de divinité organisée (qui combine les deux énergies);

de Sathakkiyam se développe Mayesuram (மயேசுரம்), le Dieu obscurcissant ;

et de Mayesuram se développe Sutta-Vittei (சுத்த வித்தை) autrement appelé Rudra ou Ruttiran (உருத்திரன்), le Dieu Destructeur, ou le Reproducteur.

Pour l’utilisation de ces cinq développements divins (dans leur coopération avec l’âme humaine), sont évolués, à partir du Vintu mentionné précédemment, le Tattuvam suivant, : à savoir les quatre Vakku ;

les cinquante et une lettres du sanskrit

le quatre-vingt-un Patham (பதம்), Formules pour le culte religieux

les soixante-dix millions de Makamantiram (மகாமந்திரம்), Grandes Formules mystiques

et tous les Sastiram (சாஸ்திரம்), Traités sacrés.

Aussi, pour le Vigngnanakalar (விஞ்ஞானகலர்), des âmes sous l’influence de deux malam, sont produites

  • tanu (தநு), formes externes
  • karanam (கரணம்), organes externes
  • puvanam (புவனம்), localités du corps
  • et pokam (போகம்), moyen de jouissance et de souffrance

De la même source, sont également développés les trois états de béatification, à savoir :

  • salokam (சாலோகம்), position dans le même monde ou localité que Dieu;
  • samipam (சாமீபம்), position près de Dieu;
  • sarupam (சாரூபம்), position sous la forme de Dieu.

Ce sont les positions respectives de l’âme lorsqu’elle a achevé les différentes étapes de la vie religieuse, appelées sarithei (சரிதை), l’étape puranique ou historique; kirikei (கிரிகை), le stade mystique ou scientifique; yokam (யோகம்), le stade méditatif ou ascétique. Enfin, à partir de la même sont évoluées les cinq portions kalei (கலை) du Tattuvam combinées.

Note : Ces cinq kalei sont chacun un avatharam distinct (அவதாரம்), ou organisme, de l’âme, composé de parties des quatre-vingt-seize Tattuvam, combinées en un système par un développement distinct. Ils sont appelés nivirti (நிவிர்த்தி); pirathittei (பிரதிட்டை); vittei (வித்தை); santi (சாந்தி); santiyathithei (சாந்தியாதீதை). Ils seront expliqués ci-dessous.

Le terme malam, qui signifie impureté, mal, sera fréquent. Il y a trois malam, à savoir : la matière dans son pouvoir obscurcissant ou enchevêtré ; anavam (ஆணவம்), source du péché; et kanmam (கன்மம்), cause d’action, mayei (மாயை), illusion. Ceux-ci seront expliqués plus en détail à un autre endroit.

Il est manifeste, à partir d’une inspection des déclarations précédentes, que, si l’auteur a l’œil principalement sur l’univers miniature, l’homme, il inclut nécessairement l’univers proprement dit, dans son étrange énumération et combinaison de choses. Que les deux points de vue, nécessairement impliqués dans ce système, sera encore plus manifeste à partir de ce qui suit.

Jusqu’à présent, nous avons les résultats directs de la coopération de Parama-Sivam, le Dieu Suprême, avec Para-Satti, le Satti Suprême, ou épouse de Dieu. Les organismes spécifiés jusqu’à présent sont de sutta-mayei, ou matière élémentaire pure, qui était éternellement unie à la Déité immaculée, mais qui n’avait aucun lien avec l’âme, ou avec le mal, le mal qui affecte l’âme dans ses différents états d’existence.

Ensuite, sont présentées les œuvres, ou productions, des divinités développées ou entièrement organisées ci-dessus nommées, en coopération avec leur propre Satti. Les organismes produits ensuite sont à partir d’asutta-mayei, une forme impure de matière élémentaire, qui était éternellement associée à l’âme, et dans laquelle les deux malam, anavam et kanmam, ou impureté originelle, et l’expérience qui en résulte, comme les bons et les mauvais actes, le plaisir et la douleur, ont été intégrés.

Par la Grâce (Satti) du Dieu Infini (Sathakkiyam) sont développés à partir d’asutta-mayei les trois premiers du Vittiya-Tattuvam, à savoir :

  1. kalam, le temps
  2. niyathi, destin
  3. et kalei, continence.
    • Et à partir de kalei deux autres sont évolués, à savoir:
      1. vittei, pensée
      2. et rakam, désir

Note : Jusqu’à présent, nous avons le travail de Sathakkiyam, ou Sathasivam, et son Satti. Viennent ensuite les productions de Ruttiran, le Sutta-Vittei ci-dessus nommé, et son Satti. Pirakiruthi, nommé ci-dessous, est le même que le prakrithi sanskrit. En tamoul, le mot a diverses significations en tant que fondement, source, cause, nature. Dans les productions suivantes, il est appelé mulapirakiruthi, ou la cause fondamentale, comme la source ultime à laquelle les organismes suivants peuvent être tracés.

Au moyen de grace (Satti) de Ruttiran, le mula-pirakiruthi (மூலப்பிரகிருதி) est développé à partir du dernier kalei mentionné. À partir de mula pirakiruthi, les Mukkunam, trois propriétés morales, sont développés. La position du Mukkunam en tant que pirakiruthi non développé, est appelée avviyatham (அவ்வியத்தம்) (sanskrit, avyakta).

De cet avviyattam sont évolués

  1. sittam, le testament
  2. et putti, le jugement. De putti est évolué akangkaram, l’individualité

Cet akangkaram est le Tattuvam qui s’individualise, et conduit à dire : « Moi, moi-même », etc. Il a une forme triple, à savoir ; teisatha-akangkaram, veikari-akangkaram et puthathi akangkaram.

De teisatha-akangkaram sont évolués manam, la compréhension, et le Gnanentiriyam, cinq organes perceptifs; dans lequel le sattuvika-kunam opère.

De veikari-akangkaram sont évolués les cinq organes d’action; dans lesquels le rasatha-kunam opère.

De puthathi-akangkaram sont évolués les cinq éléments rudimentaires, à savoir: sattam, parisam, rupam, rasam et kantam; dans lequel le tamatha-kunam opère.

De sattam est évolué akasam, éther; de parisam émane vayu, air; de rupam émane teyu, feu; de rasam émane appu, l’eau; de kantam émane piruthuvi, terre.

Odukkam, Résolution des Tattuvam

Au moment de la dissolution de l’univers, toutes ces choses seront résolues, par étapes successives, dans leurs formes originelles.

Ainsi se terminent l’évolution et la résolution de l’univers.

Note : Selon la doctrine de l’École Saiva, à la fin de chaque karpam (கற்பம்), grande période, il y aura une dissolution complète, et le retour à leur état primordial, de toutes les existences développées, à l’exception des âmes. Même la divinité « dormira » alors comme Il l’a fait avant la création. Mais les âmes, une fois développées et délivrées de l’emprise de leur malam, resteront toujours intimement unies à la Déité, vêtues du « gnanam resplendissant ».


Categories
Tattuva-Kattalei-Es

SECCIÓN – III: Desarrollo y resolución del tattuvam

Totram Odukkam (தோற்றம் ஒடுக்கம்)

Totram , Desarrollo de Tattuvam

Por la gracia del Para-Satti de Parama-Sivan (பரம சிவனுடைய பராசத்தி),

Natham (நாதம்), la energía masculina de la deidad, se desarrolla a partir de Kudilei (குடிலை) (el mayei primitivo, materia elemental;

de Natham se desarrolla Vintu (விந்து), la energía femenina de la divinidad;

vintu se desarrolla Sathakkiyam (சாதாக்கியம்), la forma más elevada de divinidad organizada (que combina las dos energías);

de Sathakkiyam desarrolla Mayesuram (மயேசுரம்), el Dios que oscurece;

y Mayesuram desarrolla Sutta-Vittei (சுத்த வித்தை) también llamado Rudra o Ruttiran (உருத்திரன்), el Dios Destructivo, o el Reproductor.

Para el uso de estos cinco desarrollos divinos (en su cooperación con el alma humana), se desarrollan, a partir del Vintu mencionado anteriormente, el siguiente Tattuvam, a saber, los cuatro Vakku;

las cincuenta y una letras del sánscrito

el ochenta y un Patham (பதம்), Fórmulas para el culto religioso

los setenta millones de Makamantiram (மகாமந்திரம்), Grandes Fórmulas Místicas

y todos los Sastiram (சாஸ்திரம்), Tratados Sagrados.

Además, para Vigngnanakalar (விஞ்ஞானகலர்), se producen almas bajo la influencia de dos malam.

  • tanu (தநு), formas externas
  • karanam (கரணம்), órganos externos
  • puvanam (புவனம்), localidades del cuerpo
  • y pokam (போகம்), un medio de disfrute y sufrimiento

A partir de la misma fuente, también se desarrollan los tres estados de beatificación, a saber:

  • salokam (சாலோகம்), posición en el mismo mundo o localidad que Dios;
  • samipam (சாமீபம்), posición cerca de Dios;
  • sarupam (சாரூபம்), posición en la forma de Dios.

Estas son las respectivas posiciones del alma cuando ha completado las diferentes etapas de la vida religiosa, llamada sarithei (சரிதை), la etapa puránica o histórica; kirikei (கிரிகை), la etapa mística o científica; yokam (யோகம்), la etapa meditativa o ascética. Finalmente, de las mismas se desarrollan las cinco porciones de kalei (கலை) del Tattuvam combinadas.

Nota: Estos cinco kalei son cada uno un avatharam separado (அவதாரம்), u organismo, del alma, compuesto de partes del noventa y seis Tattuvam, combinadas en un sistema por un desarrollo separado. Se llaman nivirti (நிவிர்த்தி); pirathittei (பிரதிட்டை); vittei (வித்தை); santi (சாந்தி); santiyathithei (சாந்தியாதீதை). Se explicarán a continuación.

El término malam, que significa impureza, maldad, será frecuente. Hay tres malams, a saber: la materia en su poder oscurecedor o entrelazado; anavam (ஆணவம்), fuente de pecado; y kanmam (கன்மம்), causa de acción, mayei (மாயை), ilusión. Estos serán explicados con más detalle en otro lugar.

Es obvio, a partir de una inspección de las afirmaciones anteriores, que si el autor tiene su ojo principalmente en el universo en miniatura, el hombre, necesariamente incluye el universo mismo, en su extraña enumeración y combinación de cosas. Que los dos puntos de vista, necesariamente involucrados en este sistema, serán aún más manifiestos a partir de lo siguiente.

Hasta ahora, tenemos los resultados directos de la cooperación de Parama-Sivam, el Dios Supremo, con Para-Satti, el Satti Supremo, o novia de Dios. Los organismos especificados hasta ahora son de sutta-mayei, o materia elemental pura, que estaba eternamente unida con la Deidad inmaculada, pero que no tenía conexión con el alma, o con el mal, el mal que afecta al alma en sus diversos estados de existencia.

Luego se presentan las obras, o producciones, de las deidades desarrolladas o completamente organizadas anteriormente nombradas, en cooperación con su propio Satti. Los organismos producidos entonces son de asutta-mayei, una forma impura de materia elemental, que estaba eternamente asociada con el alma, y en la que se han integrado los dos malam, anavam y kanmam, o impureza original, y la experiencia resultante, como las buenas y malas acciones, el placer y el dolor.

Por la Gracia (Satti) del Dios Infinito (Sathakkiyam) se desarrollan a partir de asutta-mayei los tres primeros de Vittiya-Tattuvam, a saber:

  1. kalam, tiempo
  2. niyathi, destino
  3. y kalei, continencia.
    • Y de kalei se desarrollan otros dos, a saber:
      1. vittei, pensamiento
      2. y rakam, deseo

Nota: Hasta ahora, tenemos el trabajo de Sathakkiyam, o Sathasivam, y su Satti. Luego vienen las producciones de Ruttiran, el Sutta-Vittei nombrado anteriormente y su Satti. Pirakiruthi, nombrado a continuación, es lo mismo que el sánscrito prakrithi. En tamil, la palabra tiene varios significados como fundamento, fuente, causa, naturaleza. En producciones posteriores, se llama mulapirakiruthi, o la causa raíz, como la fuente última a la que se pueden rastrear los siguientes organismos.

Por medio de la gracia de Ruttiran (Satti), el mula-pirakiruthi (மூலப்பிரகிருதி) se desarrolla a partir del último kalei mencionado. A partir de mula pirakiruthi, Mukkunam, se desarrollan tres propiedades morales. La posición de mukkunam como un pirakiruthi no desarrollado, se llama avviyatham (அவ்வியத்தம்) (sánscrito, avyakta).

A partir de este avviyattam se evolucionan

  1. sittam, la voluntad
  2. y putti, el juicio. De putti se evoluciona akangkaram, individualidad

Este akangkaram es el Tattuvam que individualiza, y lleva a decir: “Yo, yo mismo”, etc. Tiene una forma triple, a saber; teisatha-akangkaram, veikari-akangkaram y puthathi akangkaram.

De teisatha-akangkaram se desarrollan manam, comprensión, y Gnanentiriyam, cinco órganos perceptivos; en los que  opera sattuvika-kunam.

De veikari-akangkaram se desarrollan los cinco órganos de acción; en los que  opera rasatha-kunam.

De puthathi-akangkaram se desarrollan los cinco elementos rudimentarios, a saber: sattam, parisam, rupam, rasam y kantam; en los que opera el tamatha-kunam .

De sattam se evoluciona akasam, éter; de parisam emana vayu, aire; de rupam emana teyu, fuego; de rasam emana appu, agua; de kantam emana piruthuvi, tierra.

Odukkam, Resolución del Tattuvam

En el momento de la disolución del universo, todas estas cosas se resolverán, en etapas sucesivas, en sus formas originales.

Así termina la evolución y resolución del universo.

Nota: De acuerdo con la doctrina de la Escuela Saiva, al final de cada karpam (கற்பம்), gran período, habrá una disolución completa, y el retorno a su estado primordial, de todas las existencias desarrolladas, con la excepción de las almas. Incluso la divinidad entonces “dormirá” como lo hizo antes de la creación. Pero las almas, una vez desarrolladas y liberadas de las garras de su malam, siempre permanecerán íntimamente unidas a la Deidad, vestidas con el “resplandeciente gnanam”.


Categories
Tattuva-Kattalei-Fr

SECTION – II : Le Tattuvam subordonné

1. Puranilei-Karuvikal (புறநிலைக் கருவிகள்), les instruments externes (ou visibles), développés à partir des éléments.

De piruthuvi, terre, printemps, ces cinq, c’est-à-dire : cheveux; os; peau; nerfs et tendons; muscle.

De l’appu, de l’eau, les cinq suivants surgissent, à savoir: les sécrétions aqueuses, telles que les larmes, les mucosités, le cérumen, le sérum, etc., le sang rouge; le sperme; le cerveau, la moelle, la graisse, etc., les excroissances, telles que les verrues, les taupes, la chair blanche, etc.

À partir de teyu, le feu est développé les cinq Tattuvam suivants, à savoir; appétit, sommeil, peur, plaisir sexuel; béant; étirement, etc.

De vayu, l’air, émanent les cinq Tattuvam suivants, à savoir : courir, s’asseoir en marchant, s’allonger, se tenir debout.

Note : Ceux-ci forment ce qui est censé être les organismes de liaison, situés entre l’âme et les autres Tattuvam, et qui sont essentiels à l’existence des phénomènes animaux nommés.

De l’akasam, l’éther, sont produits les cinq Tattuvam suivants, à savoir : ceux qui incitent à la luxure ; aux actes bons et mauvais envers les autres ; au don et à la retenue ; au désir en général ; à l’admiration, à la surprise, etc.

En tout, il y en a vingt-cinq.

II. Tesa-Vayukal (தெச வாயுகள்), les Dix Airs Vitaux (ou esprits animaux), à savoir :

  1. Piranan (பிராணன்) ce qui provoque la respiration, et maintient toutes les actions vitales.
  2. Apanan (அபானன்) ce qui sépare les excréments et les matières urinaires, et incite à les annuler.
  3. Uthanan (உதானன்) ce qui provoque des hoquets, des étranglements, etc.
  4. Viyanan (வியானன்) ce qui absorbe et distribue le chyle.
  5. Samanan (சமானன்) celui qui assure les proportions dues dans les différentes parties du corps.
  6. Nakan (நாகன்) ce qui produit de la toux, des éternuements, etc.
  7. Kurman (கூர்மன்) ce qui produit l’étirement béant de flexion, etc.
  8. Kirutharan (கிருதரன்) ce qui ouvre et ferme les yeux, ou clin d’œil.
  9. Tevatattan (தேவதத்தன்) ce qui provoque le rire, le sourire, etc.
  10. Tananycheyan (தனஞ்செயன்) ce qui provoque un gonflement du corps avant et après la mort, et qui enfin fend la tête, (crâne) et s’échappe.

Note : Ces dix sont tous développés à partir de l’air Element. Les auteurs diffèrent quelque peu en ce qui concerne leurs pouvoirs ou leurs fonctions. Les spécifications ci-dessus sont les plus courantes et proviennent d’autres autorités en tamoul. Notre auteur ne donne que les termes, laissant au Guru le soin de communiquer leur signification. Ces Airs sont évidemment un dispositif pour alimenter la place des nerfs involontaires.

III. Vasanathikal (வசனாதிகள்), les cinq Airs Vitaux (ou esprits animaux).

Ceux-ci sont;

  1. Vasanam (வசனம்), Discours
  2. kemanam (கெமனம்), loco-motion
  3. tanam (தானம்), donnant
  4. vikarpam (விகற்பம்), excrétion
  5. anantam (ஆனந்தம்), plaisir sexuel

Note : Il s’agit d’une classe d’Airs qui opèrent exclusivement sur les cinq organes d’Action. Ils semblent être, dans leurs fonctions, ce que nous devrions appeler des pouvoirs nerveux volontaires. Ils accomplissent les fonctions de ce que Locke appelle des « esprits nerveux ou animaux », transmettant au « siège de la sensation » « un mouvement » qui a été produit par des « corps imperceptibles isolés » qui procèdent d’objets de sens ; et, aussi, transmettre les commandements de l’âme aux Organes d’Action.

IV. Tesa-Nadi (தெச நாடி), les Dix Tubes (ou organes tubulaires).

Il s’agit de :

  1. idei (இடை)
  2. pingkalei (பிங்கலை)
  3. sulimunei (சுழிமுனை)
  4. kantari (காந்தாரி)
  5. atti (அத்தி)
  6. singnguvei (சிங்ஙுவை)
  7. alampurudei (அலம்புருடை)
  8. purudan (புருடன்)
  9. sangkini (சங்கினி)
  10. vayiravan (வயிரவன்)

Note : Les Nadi sont les canaux des Airs. Ils se ramifient en soixante-douze mille branches et imprègnent chaque partie du microcosme humain. Je donne, d’autres auteurs tamouls, un bref aperçu du principal Nadi et de certaines de leurs principales branches.

Idei-nadi s’élève dans le côté gauche du bassin inférieur, d’où il passe en deux branches, l’une courant vers le haut, et l’autre le long de la jambe gauche jusqu’au grand orteil.

Pingkalei-nadi s’élève dans le côté droit du bassin inférieur où il se divise en deux parties, l’une courant vers le haut, et l’autre vers le bas de la jambe droite jusqu’au grand orteil.

Sulimunei-nadi s’élève ab anop et procède ad genitalia, où il entoure plusieurs fois, le mystique Om (ஓம்), symbole des pouvoirs productifs de la Déité; de là sa partie principale, appelée nilam (நீளம்), court directement à la tête. C’est le Maka-Meru (மகாமேரு), ou la Montagne d’Or, dans le microcosme humain.

Les branches ascendantes de l’idei et du pingkalei courent en diagonale et se rencontrent dans les organes génitaux, où elles encerclent le sulimunei formant une arche au-dessus d’Om. C’est le siège ou le trône de Brahma.

Ces deux Nadi avancent de là en diagonale sur les côtés du bassin, et reviennent et se rencontrent dans la région du nombril, où ils encerclent à nouveau sulimunei, formant une arche ou un auvent. C’est le siège de Vishnu.

En continuant de là en diagonale vers le haut, comme auparavant, ces Nadi se rencontrent dans la région du cœur, ou, plutôt, comme la localité est décrite, dans l’estomac, où ils encerclent sulimunei, formant un autre atharam (ஆதாரம்), siège. C’est le trône de Ruttiran ou Sivan.

Puis procédant comme avant, ils se rencontrent et encerclent sulimunei à l’arrière du cou. Cela forme le siège de Mayesuran (மயேசுரன்).

Encore une fois, en passant comme avant, ils se rencontrent dans le front entre les sourcils. « Dans cette région de lumière », ils forment le trône de l’Illuminateur, Sathasivan (சதாசிவன்).

De là, ils se dirigent vers les narines et s’y terminent.

Les différents cercles décrits ci-dessus, traversés par des sulimunei, forment dans chaque cas un Lingam (இலிங்கம்), ou, qui est ici sensiblement le même qu’un Om. Ces symboles constituent un grand élément dans les doctrines mystiques et le culte de toutes les sectes hindoues.

  • Kandari-nadi s’élève dans la région du cœur, à partir de sulimunei, et se termine dans les yeux.
  • Atti-nadi s’élève de sulimunei, dans la région du cœur, et ramifiant dans plusieurs directions, se termine dans les os.
  • Singnguvei-nadi bifurque de sulimunei, dans la région du cœur, et se termine dans la langue.
  • Alampurudei-nadi jaillit de sulimunei, dans la rigion du cœur, et se termine dans les oreilles.
  • Puruda-nadi jaillit, dans la région du cœur, de sulimunei, et se ramifiant, se termine dans les bras, et dans les muscles qui soulèvent et déplacent les bras.
  • Sangkini-nadi s’élève de sulimunei, dans la région de l’ouïe, et faisant divers circuits, se termine dans genitalibus et ano.
  • Vayirava-nadi monte, et après avoir fait différents circuits, se termine, comme le Nadi précédent.

Le lien des Dix Airs Vitaux avec ces Nadi, est ici très brièvement donné, par d’autres autorités.

  • Piranan, qui est à proprement parler l’Air vitalisant, et reste en action la vie blanche continue, court naturellement à travers sulimunei; mais lorsque le passage de ce Nadi est fermé, ce qui est le cas dans certains états du systerm, alors cet Air, fuyant des narines, passe autour du crâne ou du cerveau, puis descend, parfois par idei,  et parfois par pingkalei.
  • Lorsque le piranan procède par idei, ou pingkalei, puis apanan descend par vayiravan, et décharge l’urine et les matières fécales.
  • Uthanan procède par atti au cou, arrête ou vérifie piranan, et provoque des hoquets, des étouffements, et un gonflement ou un arrêt dans la trachée.
  • Viyanan traverse le kantari, provoque l’énonciation de la bouche et disperse le chyle en soixante-dix mille vaisseaux sanguins.
  • Samanan coule à travers le sangkini, se mêle au contenu du cœur et donne une symétrie au corps.
  • Nakan coule le long de l’alampurudei et, au moyen du cerveau, provoque des éternuements.
  • Kurman coule le long du purudan, et saisir les bras et les lèvres provoque des étirements et des béances.
  • Kirutharan court le long de singnguvei, saisit les paupières et provoque des clins d’œil.
  • Tevatattan coule le long du sangkini, traverse le visage, illumine le visage et provoque des rires, etc.
  • Tanagncheyan cours ou se tient dans la peau, et à la mort, quand les autres Airs cessent, gonfle et casse la peau.

V. Les quatre vakku (வாக்கு).

Il s’agit de :

  1. sukkumei (சூக்குமை)
  2. peisanti (பைசந்தி)
  3. mattimei (மத்திமை)
  4. veikari (வைகரி)

Note : Ceux-ci constituent les bases organiques des idées et du langage intelligents, tels qu’ils sont posés dans le microcosme humain. Ils seront expliqués ci-dessous.

VI. Mukkunam (முக்குணம்), les trois kunam, Propriétés morales.

Il s’agit de :

  1. Sattuvikam (சாத்துவிகம்)
  2. rasatham (இராசதம்)
  3. tamatham (தாமதம்)

Note : Le terme kunam (குணம்) désigne la qualité, le tempérament, la disposition, etc. Mais dans ce système, c’est une chose, une existence matérielle, la source de qualités morales. Selon un autre auteur tamoul, les Trois Kunam sont expliqués comme suit.

Sattuvikam (lit. bonté) incite au gnanam, à la sagesse divine; à l’observance correcte des règles et des cérémonies à la vérité; et à l’amour.

Rasatham (litt. passion, ou disposition nauséabonde) produit l’orgueil et l’égoïsme – possède les propensions à l’orgueil et à l’égoïsme.

Tamatham (litt. obscurité) incite à la stupidité, à la paresse et au sommeil.

Leurs relations et leurs fonctions dans le système humain seront expliquées plus en détail ci-après.

VII. Les trois Akangkaram (அகங்காரம்), c’est-à-dire ;

  1. teisatham (தைசதம்)
  2. veikari (வைகரி)
  3. puthathi (பூதாதி).

Ceux-ci complètent les quatre-vingt-seize Tattuvam.

Note : Le terme akangkaram signifie fierté, ou un sens de l’individualisme de soi. Dans le cas qui nous occupe, il s’agit d’un organisme; et, dans son triple développement et ses relations dans le système humain, fonctionne différemment, comme on le verra dans d’autres parties de ce traité.


Categories
Tattuva-Kattalei-Es

SECCIÓN – II: El Tattuvam Subordinado

1. Puranilei-Karuvikal (புறநிலைக் கருவிகள்), instrumentos externos (o visibles), desarrollados a partir de los elementos.

De piruthuvi, tierra, primavera, estos cinco, es decir: cabello; huesos; piel; nervios y tendones; músculo.

Del appu, agua, surgen los siguientes cinco, a saber: secreciones acuosas, como lágrimas, flema, cerumen, suero, etc., sangre roja; esperma; cerebro, médula, grasa, etc., crecimientos, como verrugas, lunares, carne blanca, etc.

A partir del teyu, el fuego se desarrolla los siguientes cinco Tattuvam, a saber; apetito, sueño, miedo, placer sexual; boquiabierto; estiramiento, etc.

De vayu, el aire, emanan los siguientes cinco Tattuvam, a saber: correr, sentarse mientras camina, acostarse, de pie.

Nota: Estos forman lo que se supone que son los organismos de conexión, ubicados entre el alma y el otro Tattuvam, y que son esenciales para la existencia de los fenómenos animales nombrados.

Del akasam, el éter, se producen los siguientes cinco Tattuvam, a saber: los que incitan a la lujuria; las buenas y malas acciones hacia los demás; el don y la moderación; el deseo en general; la admiración, la sorpresa, etc.

En total, hay veinticinco.

II. Tesa-Vayukal (தெச வாயுகள்), los Diez Aires Vitales (o espíritus animales), a saber:

  1. Piranan (பிராணன்) que causa la respiración y mantiene todas las acciones vitales.
  2. Apanan (அபானன்) que separa las heces y la materia urinaria, y anima a cancelarlas.
  3. Uthanan (உதானன்) que causa hipo, estrangulamientos, etc.
  4. Viyanan (வியானன்) que absorbe y distribuye el quilo.
  5. Samanán (சமானன்) el que asegura las proporciones debidas en las diferentes partes del cuerpo.
  6. Nakan (நாகன்) que produce tos, estornudos, etc.
  7. Kurman (கூர்மன்) que produce el tramo abierto de flexión, etc.
  8. Kirutharan (கிருதரன்) que abre y cierra los ojos, o guiño.
  9. Tevatattan (தேவதத்தன்) que causa risas, sonrisas, etc.
  10. Tananycheyan (தனஞ்செயன்) que causa hinchazón del cuerpo antes y después de la muerte, y que finalmente divide la cabeza (cráneo) y escapa.

Nota: Estos diez están desarrollados a partir del Elemento Aire. Los autores difieren un poco en términos de sus poderes o funciones. Las especificaciones anteriores son las más comunes y provienen de otras autoridades en tamil. Nuestro autor solo da los términos, dejando que el Gurú comunique su significado. Estos Aires son obviamente un dispositivo para alimentar el lugar de los nervios involuntarios.

III. Vasanathikal (வசனாதிகள்), los cinco Aires Vitales (o espíritus animales).

Estos son;

  1. Vasanam (வசனம்), Discurso
  2. kemanam (கெமனம்), loco-movimiento
  3. tanam (தானம்), dando
  4. vikarpam (விகற்பம்), excreción
  5. anantam (ஆனந்தம்), placer sexual

Nota: Esta es una clase de Aires que operan exclusivamente en los cinco órganos de Acción. Parecen ser, en sus funciones, lo que deberíamos llamar poderes nerviosos voluntarios. Realizan las funciones de lo que Locke llama “espíritus nerviosos o animales”, transmitiendo al “asiento de la sensación” “un movimiento” que ha sido producido por “cuerpos aislados imperceptibles” que proceden de objetos de significado; y, también, transmitir los mandamientos del alma a los Órganos de Acción.

IV. Tesa-Nadi (தெச நாடி), los Diez Tubos (u órganos tubulares).

Estos son:

  1. idei (இடை)
  2. pingkalei (பிங்கலை)
  3. sulimunei (சுழிமுனை)
  4. kantari (காந்தாரி)
  5. atti (அத்தி)
  6. singnguvei (சிங்ஙுவை)
  7. alampurudei (அலம்புருடை)
  8. purudan (புருடன்)
  9. sangkini (சங்கினி)
  10. vayiravan (வயிரவன்)

Nota: Los Nadi son los canales de las Aires. Se ramifican en setenta y dos mil ramas e impregnan cada parte del microcosmos humano. Doy, de otros autores tamiles, una breve reseña de los principales Nadi y algunas de sus principales ramas.

Idei-nadi se eleva en el lado izquierdo de la pelvis inferior, desde donde pasa en dos ramas, una que corre hacia arriba y la otra a lo largo de la pierna izquierda hasta el dedo gordo del pie.

Pingkalei-nadi se eleva en el lado derecho de la pelvis inferior, donde se divide en dos partes, una que corre hacia arriba y la otra hacia abajo desde la pierna derecha hasta el dedo gordo del pie.

Sulimunei-nadi se levanta ab anop y procede ad genitalia, donde rodea varias veces, el místico Om (ஓம்), símbolo de los poderes productivos de la Deidad; de ahí que su parte principal, llamada nilam (நீளம்), corra directamente a la cabeza. Es el Maka-Meru (மகாமேரு), o la Montaña Dorada, en el microcosmos humano.

Las ramas ascendentes del idei y el pingkalei corren diagonalmente y se encuentran en los genitales, donde rodean los sulimunei formando un arco sobre Om. Es la sede o trono de Brahma.

Estos dos Nadi avanzan desde allí diagonalmente a los lados de la cuenca, y regresan y se encuentran en la región del ombligo, donde vuelven a rodear sulimunei, formando un arco o toldo. Es la sede de Vishnu.

Continuando desde allí diagonalmente hacia arriba, como antes, estos Nadi se encuentran en la región del corazón, o, más bien, como se describe la localidad, en el estómago, donde rodean sulimunei, formando otro atharam (ஆதாரம்), asiento. Este es el trono de Ruttiran o Sivan.

Luego, como antes, se encuentran y rodean sulimunei en la parte posterior del cuello. Esto forma la sede de Mayesuran (மயேசுரன்).

De nuevo, pasando como antes, se encuentran en la frente entre las cejas. “En esta región de luz, forman el trono del Iluminador, Sathasivan (சதாசிவன்).

Desde allí, se dirigen a las fosas nasales y terminan allí.

Los diferentes círculos descritos anteriormente, atravesados por sulimunei, forman en cada caso un Lingam (இலிங்கம்), o, que aquí es sustancialmente lo mismo que un Om. Estos símbolos constituyen un gran elemento en las doctrinas místicas y la adoración de todas las sectas hindúes.

  • Kandari-nadi se eleva en la región del corazón, desde sulimunei, y termina en los ojos.
  • Atti-nadi se eleva desde sulimunei, en la región del corazón, y se ramifica en varias direcciones, termina en los huesos.
  • Singnguvei-nadi se ramifica desde sulimunei, en la región del corazón, y termina en la lengua.
  • Alampurudei-nadi brota de sulimunei, en el rigion del corazón, y termina en los oídos.
  • Puruda-nadi brota, en la región del corazón, de sulimunei, y ramificado, termina en los brazos, y en los músculos que levantan y mueven los brazos.
  • Sangkini-nadi se eleva desde sulimunei, en la región de la audición, y haciendo varios circuitos, termina en genitalibus y ano.
  • Vayirava-nadi sube, y después de hacer diferentes circuitos, termina, como el Nadi anterior.

El vínculo de los Diez Aires Vitales con estos Nadi, es aquí muy brevemente dado, por otras autoridades.

  • Piranan, que es estrictamente hablando el Aire vitalizador, y permanece en acción la vida blanca continúa, corre naturalmente a través de sulimunei; pero cuando el paso de este Nadi se cierra, que es el caso en algunos estados del systerm, entonces este Aire, huyendo de las fosas nasales, pasa alrededor del cráneo o el cerebro, luego desciende, a veces por idei,   y a veces por pingkalei.
  • Cuando el piranano procede por idei, o pingkalei, entonces el apanan desciende por vayiravan, y descarga orina y heces.
  • Uthanan procede por atti en el cuello, detiene o revisa el piranano, y causa hipo, asfixia e hinchazón o detención en la tráquea.
  • Viyanan pasa a través del kantari, causa la enunciación de la boca y dispersa el quilo en setenta mil vasos sanguíneos.
  • Samanán fluye a través del sangkini, se mezcla con el contenido del corazón y da simetría al cuerpo.
  • Nakan fluye a lo largo del alampurudei y, por medio del cerebro, causa estornudos.
  • Kurman fluye a lo largo del purudan, y agarrar los brazos y los labios causa estiramientos y brechas.
  • Kirutharan corre a lo largo de singnguvei, agarra los párpados y causa guiños.
  • Tevatattan fluye a lo largo del sangkini, cruza la cara, ilumina la cara y causa risas, etc.
  • Tanagncheyan corre o se para en la piel, y hasta la muerte, cuando los otros Aires se detienen, se hinchan y rompen la piel.

V. Los Cuatro Vakku (வாக்கு).

Estos son:

  1. sukkumei (சூக்குமை)
  2. peisanti (பைசந்தி)
  3. mattimei (மத்திமை)
  4. veikari (வைகரி)

Nota : Estos forman la base orgánica de las ideas y el lenguaje inteligentes, ya que se establecen en el microcosmos humano. Se explicarán a continuación.

VI. Mukkunam (முக்குணம்), los tres kunam, Propiedades Morales.

Estos son:

  1. Sattuvikam (சாத்துவிகம்)
  2. rasatham (இராசதம்)
  3. tamatham (தாமதம்)

Nota: El término kunam (குணம்) se refiere a la calidad, el temperamento, la disposición, etc. Pero en este sistema, es una cosa, una existencia material, la fuente de las cualidades morales. Según otro autor tamil, los Tres Kunam se explican de la siguiente manera.

Sattuvikam (lit. bondad) incita al gnanam, a la sabiduría divina; a la correcta observancia de las reglas y ceremonias a la verdad; y al amor.

Rasatham (lit. pasión, o disposición nauseabunda) produce orgullo y egoísmo – posee las propensiones al orgullo y al egoísmo.

Tamatham (lit. oscuridad) incita a la estupidez, la pereza y el sueño.

Sus relaciones y funciones en el sistema humano se explicarán con más detalle a continuación.

VII. Los tres Akangkaram (அகங்காரம்), es decir;

  1. teisatham (தைசதம்)
  2. veikari (வைகரி)
  3. puthathi (பூதாதி).

Estos completan el Noventa y seis Tattuvam.

Nota: El término akangkaram significa orgullo, o un sentido de autoindividualismo. En este caso, se trata de una organización; y, en su triple desarrollo y sus relaciones en el sistema humano, funciona de manera diferente, como se verá en otras partes de este tratado.