Quelques mots suffiront pour présenter le livre au public. L’œuvre originale est considérée comme le Muthal Nul, Livre révélé de la religion Saiva et La philosophie Siddhantham. Quand j’ai commencé la traduction, j’étais plutôt timide quant au genre d’accueil qu’elle rencontrera dans les mains du public; mais, depuis, j’ai pu discuter de certains des sujets qui y sont contenus avec de nombreuses personnes intelligentes, appartenant à toutes les nuances d’opinion, hindous et chrétiens et tous ont parlé avec reconnaissance de l’œuvre. J’ai également reçu des assurances de plusieurs amis appréciés sur l’importance du travail. D’ailleurs, d’après les faits que j’ai énoncés ci-dessous, je suis amené à croire que le temps de l’apparition de ce livre est tout à fait opportun. Au cours des deux ou trois dernières semaines, j’ai rencontré trois publications importantes, qui ont préparé l’esprit public, ici et en Angleterre, pour une étude reconnaissante des écrits tamouls, moraux, religieux et philosophiques.
Je me réfère à l’article du révérend G. U. Pope sur « l’éthique de l’hindouisme moderne », à « quelques jalons dans l’histoire de la littérature tamoule » du professeur P. Sundram Pillai ou à « L’âge de Tirugnana Sambanthar» et au récent article du révérend G. M. Cobban dans la Revue Contemporaine, intitulée « religion latente de l’Inde ». Parmi ceux-ci, « certains jalon » contiennent un curriculum vitae critique élaboré de l’histoire de la littérature Saiva en tamoul du 5ème siècle jusqu’au 13ème siècle ; et les autres contributions contiennent un examen de l’éthique Saiva et la religion et la philosophie d’environ la même période. Docteur Pape en se référant au Kural tamoul observe: « dans cette grande et ancienne langue, il existe entre beaucoup d’autres, qui est intéressant et précieux, un traité éthique, pas dépassé (autant que je sache) par quoi que ce soit du genre dans n’importe quelle littératio ». Et dans les pages 3 et 4 de son article, il discute de la doctrine Siddhantham des trois Padarthas, Pati, Pasu et Paasam, sur laquelle cette éthique est basée.
Et en fin de compte, le Révérend Docteur est forcé d’avouer, ii même après avoir fait toutes sortes de réserves et de qualifications que « il est évident de ce qui a été dit ci-dessus, nous avons dans le sud de l’Inde, les contours au moins d’une doctrine de l’éthique, qui, d’un point de vue chrétien est presque inexceptionnable ». Et il est assez bon pour ajouter, « pour rencontrer des hindous réfléchis dans un esprit d’antagonisme dogmatique, ou de les traiter avec mépris ou de parler d’eux comme le païen qui périt est absolument inapte. Nous avons même quelque chose à apprendre de l’hindouisme ». Mais le préjugé profondément implanté persiste, et il l’amène à dire que la vérité trouvée dans le Kural doit avoir été dérivée d’une source chrétienne.
Le révérend G. M. Cobban est plus généreux à cet égard. Il dit: « out d’abord, je pense que nous devrions insister sur la reconnaissance cordiale de ces vérités, et reconnaître joyeusement leur parenté avec le christianisme, car toute vérité est semblable. Le poète hindou sait quoi en dire. Il dit ‘le cœur est pur par la vérité’. Si on me demande d’où viennent ces vérités, je dirais du Ciel, de Celui qui est la Vérité. Mais, qu’ils soient les dons directs de Dieu aux hindous, ou qu’ils aient dérivé et qu’ils aient voyagé en Inde, je ne peux pas le dire; les preuves sur ce point sont incomplètes. Si l’on demande que, bien que les hindous reconnaissent leur autorité, ils ne sont pas inspirés, et pas vraiment autoritaire, je dirais que la vérité faitautorité, parce que c’est la vérité, non pas parce qu’elle est venue d’une manière particulière. Et toute vérité vient de Dieu ». Les Siddhanthis croient non seulement que « le cœur est pur par la vérité », mais qu’aucune vérité ne doit être considérée comme défectueuse, même si elle se trouve dans un livre étranger.
« அய யேராதேம, உேன பெதள»
L’article en question, après avoir passé en revue brièvement l’attitude des missionnaires envers l’hindouisme de temps en temps procède à l’état, « nous trouvons beaucoup de vérité à la fois dans les livres et les hommes; si professeur chrétien ». L’article donne un bref résumé des doctrines et citations de Siddhantham de presque toutes les Siddhantham Sastras et autres œuvres iii mentionnées par moi dans le corps de l’œuvre. Après ces citations, suivez une remarque: « i nous donnons aux vérités énumérées et illustrées ci-dessus, notre attention, nous admettrons qu’elles indiquent une avancée claire sur l’enseignement des Véda ou le panthéisme des Upanishad ». Mais c’est une question soulevée entre Siddhanthis et d’autres Vedantistes quant à ce que les Véda et les Upanishads enseignent vraiment, que j’explique plus loin dans mon introduction.
Je crains que l’hindouisme ait perdu plus que ce qu’il a gagné par une représentation ponctuelle de l’intérieur et de l’extérieur ; en traduisant et en publiant de telles œuvres et interprétations uniquement en accord avec l’École idéaliste de philosophie hindoue. Il ne fait aucun doute que la vérité est ici, mais pas dans un état latent comme le suppose le révérend Gentleman. C’est la vérité qui m’a été enseignée et que j’ai apprise dès mes premières années; et ni mes parents ni mes professeurs ne m’ont jamais appris à confondre un stock ou une pierre pour Dieu. La vérité est ici et elle n’est pas cachée comme on le suppose; et les mots sont allés de l’avant, trois fois,
(1) “ஒறா ! பலவா $%&'(%ரா , ஆ+,க. ைண! பர1ேசா ய. ைள! ெபத&( அ3ைல, ேத+4 ப. வ5 க67 et ேசரவா0,4 சக8ேர.
(2) கா”ெபா வ ழ 3(த ேவ6டா4@ த0,4 ெத வ சைபைய கா 6பதA(B ேசரவா0,4 சக8ேர.»
(3) “அக6டாகாரDவ ேபாக ெமE4 ேபFப ெவGள4 ெபா,H த4I! பா Jரணமா , ஏக$. வா ‘ Hட'(ைதேயா,3A>ட நாெம+த ேதக4 @3D! பதA(B ேசரவா0,4 சக8ேர.
et qu’ils qui ont des oreilles à entendre, à entendre.
La pire caractéristique de l’hindouisme moderne est soulignée pour être son idolâtrie; et le révérend Gentleman persisterait à l’appeler le substitut de la vérité et non le symbole de la vérité iv. J’ai discuté des avantages et des inconvénients de cette question dans mes notes au Sixième Sūtra; et tant de préjugés et d’ignorances prévalent à l’égard de cette question, que tout ce que j’aurais envie, c’est une audition juste et patiente. Je renvoie également le lecteur à un excellent livre tamoul mis en évidence par Sri la Sri Somasundara Nayagar Avergal de Madras intitulé «Archadipam» dans lequel cette question est également plus pleinement traitée.
(1) O! Rassemblez-vous de toutes les parties du monde! Vous voyez, c’est le moment de trouver cette condition de l’Amour qui nous assurera l’Arul (Grâce) de cette Gracieuse, et la Lumière Suprême, qui est Un, qui est Tout, et qui est la Vie de la vie.
(2) O! Rassemblez-vous, pour voir la Présence Divine, qui donnera Moksha; et n’ entrez pas dans les chemins de ces religions qui se vautrent dans le mensonge.
(3) Oh! Ce grand déluge de joie de Sivabhoga sans limites se lève et coule; et il remplit tout et reste encore un! Rassemblez-vous pour y participer, et obtenir le bonheur, avant que jamais nos corps périssent!
Avant de conclure, je ne peux résister à la tentation de me livrer à un extrait de plus du précieux article du révérend G. M. Cobban, dont les lecteurs percevront facilement la pertinence.
« Une fois, j’ai passé quelques jours avec un fakir en route pour Rameswaram en tant que pèlerin. Nous avons voyagé ensemble et étant venus pour être amis, il m’a raconté comment il avait passé quatre ans dans la jungle en tant que disciple d’un célèbre professeur de religion (Guru) et Saint. — Et qu’est-ce qu’il t’a appris pendant votre première année, demanda-t-il. « Le sacré de la vérité », répondit-il. « omment l’a-t-il enseigné? » En ne m’apprenant rien pendant l’année. Il me testait pour voir si j’étais digne de recevoir la vérité. Et qu’est-ce qu’il t’a appris dans les an nées suivantes. « l me parlait rarement, et m’a appris en v tous les douze Slokas sanskrits. (24 lignes).
Les instruments de la culture des disciples étaient peu simples, et sa région petite. Une demi-page de sanskrit ne semble pas exhaustive. Mais les slokas s’étendaient à l’infini pendant que l’étudiant les regardait avec l’œil intérieur, et dans un espace étroit, et sur la nourriture forte de ce petit curriculum, il avait grandi pour être un penseur aigu et fort. Mais s’il ne s’était pas montré digne de recevoir la vérité, le Gourou ne lui aurait pas appris. Les douze slokas, le fakir hindou mentionné peut ou ne peut pas être les douze Sutras de Sivagnanabotham, mais néanmoins, les remarques ci-dessus sont tout aussi appropriés. Comparez les paroles de Thayumanavar en l’honneur de l’auteur de Sivagnana Siddhi,
En conclusion, je dois remercier Pandit Murugesam Pillai Avergal, quim’a aidé dans mon étude des commentaires tamouls et à M. R. Ry. Tandalam Balasundram Mudaliar Avergal, qui a rendu une aide inestimable par ses suggestions, etc., tandis que ces feuilles étaient de passage par la presse et à MM. G. Ramaswamy Chetty & Co., qui ont fait preuve d’une très grande prudence et le goût dans le lever du livre.
Tripatur 6 juillet 1895 -TRIPATUR J. M. N